.Nous, Gao Lama Borey et alliés avons appris avec consternation la tenue d’une prétendue assemblée générale le 25 février 2017 chez le sieur Aly Badi Maïga au cours de laquelle la société civile de la région de Gao aurait prétendument donné son accord pour l’installation des autorités intérimaires.
En réalité, la soit-disante assemblée générale s’est limitée à Harouna Toureh et Aly Badi Maïga, deux individus à la solde, selon les circonstances, des groupes rebelles narcoterroristes et du gouvernement malien, des ennemis de la paix et de la médiation internationale dont la France et l’Algérie notamment contre la population de Gao et leurs représentants légitimes tels que Gao Lama Borey et Alliés, les organisations des jeunes résistants et des femmes.
La déclaration honteusement pondue à l’issue de ladite assemblée générale n’est autre chose qu’une déclaration exclusive et unilatérale de Harouna Toureh pour le compte du CMFPR1 et Aly Badi Maïga pour le compte du Cadre de concertation qui ne saurait nullement engager la société civile résistante et républicaine. Pourquoi le nom de la plateforme ne figure pas dans cette prétendue déclaration ? Pour autant, elle est bien signataire de l’accord et supposée être représentée Gao. Ce qui prouve que les autres mouvements de la plateforme n’approuve guerre le comportement de leur égocentrique et pervers responsable en l’occurrence, Harouna Toureh.
Au passage, rappelons que ces deux prétentieux personnages cités plus haut ont tenté de dissoudre la Commission de coordination composée de 24 associations et/ou regroupements, alors même que ladite Commission a décidé en assemblée générale tenue au domicile de Aly Badi Maïga à l’unanimité, la résolution de Gao en date du 18 février 2017 qui rejetait les autorités intérimaires, avec un communiqué dûment publiée.
Nous disons tout net au gouvernement et à la médiation internationale que notre position sur l’accord n’a pas changé d’un iota. Nous continuons à rejeter en bloc cet accord conformément à nos différents communiqués dont le dernier en date du 12 février 2017. Faut-il encore le rappeler au gouvernement et à la médiation que malgré leur surdité, nous refusons catégoriquement de nous soumettre au diktat de groupes armés, terroristes et narcotrafiquants dont le MNLA et ses acolytes. Nous nous battrons jusqu’au sacrifice ultime pour défendre nos Communautés contre les sangsues intérieures et extérieures. Nous n’acceptons pas que des autorités issues du suffrage universel d’autant plus que dans nos collectivités les autorités légales et légitimes fonctionnent normalement.
IBK, vous avez été largement élu en août 2013 pour restaurer l’honneur et la dignité des Maliens dans une paix durable. Vous avez trahi le mandat que le peuple vous a confié au profit de rebelles Touaregs. Nous aussi nous sommes pour la paix mais pas dans l’humiliation, l’injustice et l’impunité. Nous vous tiendrons responsable des conséquences qui découleraient d’un passage en force de ces maudites autorités intérimaires issu d’un Accord déjà maudit, en ce que le nombre de victimes innocentes maliennes a décuplé après sa signature.
Nous Gao Lama Borey et Alliés, soutenons entièrement le communiqué du 18 février 2017 de Gao et par la même occasion, nous rejetons catégoriquement la déclaration du 25 février dernier signée par les sieurs Aly Badi et Boubacar Dicko.
En conclusion, nous informons le gouvernement et la médiation internationale que les vrais interlocuteurs des communautés de Gao sont présentement à Gao, et ils sont différents de ces activistes versatiles, de ces politiciens véreux et de ces cadres mercantilistes à Bamako qui se font passer pour des faiseurs de loi ou de roi.
A bon entendeur salut !
Le Secrétaire Général du Bureau International
Abdel Kader Maïga
Association Gao Lama international