Dans le but d’apporter un soutien alimentaire aux zones déficitaires, le Ministère de l’Agriculture en collaboration avec le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a organisé le mercredi 4 mai 2016 au CICB, un atelier national de concertation sur le projet de renforcement de la résilience des communautés 3 A. La cérémonie d’ouverture présidée par M. Daniel Siméon Kelema, secrétaire général dudit Ministère a eu lieu en présence de Mme Sally Harnock, représentante du PAM-Mali ainsi que de plusieurs autres personnalités.
Dans son discours introductif, M. Kelema dira que la tenue de la présente concertation nationale constituait le couronnement des discussions tenues dans chacune des six régions du programme. En effet après les discussions, région par région, explique le secrétaire général du Ministère de l’Agriculture, l’ensemble des acteurs impliqués dans la mise en œuvre du projet se retrouveront pour un suivi-évaluation des actions. Ils doivent afin être suffisamment éclairés sur les forces, les faiblesses et les difficultés rencontrées durant les trois ans de mise en œuvre des 3 A.
Notre agriculture est un secteur particulièrement vulnérable au changement climatique. Cette vulnérabilité affecte les moyens de subsistance et menace durement les populations les plus pauvres, a souligné M. Kelema. Au Mali, dit-il, l’extrême saisonnalité prolongée et les mauvaises pratiques ont eu raison de la capacité de production de bon nombre d’agriculteurs, d’éleveurs, d’agro-éleveurs, de pasteurs et des pêcheurs. Ainsi, s’est installée une situation de déficit structurelle qui s’apparente à un éternel recommencement de la disette.
Pour lutter contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle touchant les populations vulnérables, dira Daniel Siméon Kelema, le PAM avec l’appui de l’Union Européenne a développé un programme d’Assistance Alimentaire pour la création d’Actifs. Ce programme qui a pour objectif de renforcer les moyens d’existence des populations vulnérables soumises à des chocs récurrentes d’ordre clinique ou économique. Il doit permettre à nos producteurs et productrices agricoles d’être résilients face audits chocs.
Pour assurer la mise en œuvre de ce programme qui est important pour le développement et l’épanouissement de notre Agriculture, le Ministre de tutelle en collaboration avec le PAM ont signé un protocole de collaboration basé sur l’implication des services techniques aux côtés des ONG partenaires du PAM et des populations bénéficiaires, a-t-il ajouté. Ainsi de 2013 à 2015, dira Kelema, nous avons cheminé tous ensemble dans un partenariat de multi-acteurs qui a permis de faire des réalisations sur 503 sites à travers les six régions couvertes par le projet.
Mamadou DOLO
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