La cour d’Assises de Bamako a condamné hier mercredi Issa Sissoko à 7 ans de prison ferme pour avoir assassiné son ami à cause de 500 F CFA.
L’affaire remonte du 20 avril 2018 quand l’accusé est parti voir son ami Bourama Sidibé dit “Brin” pour sa créance de 500 F CFA. Les choses se sont tournées mal. Et du coup Issa, âgé d’une trentaine d’années, sous l’effet d’alcool, prît la hache et donna un coup à Bourama et disparait dans la nature. Et quelques heures plus tard, il retourne pour voir si réellement il est mort. A son retour, il trouve que son ami n’était plus en vie. C’est ainsi qu’il a alerté les voisins qu’il y a un corps sans vie derrière les concessions. A leur tour les voisins ont fait appel à la police afin de situer le suspect. Et par peur Issa est encore disparu dans la nature. Chose qui n’était pas dans son habitude. Et c’est plus tard qu’il a été suspecté et arrêté par les forces de l’ordre pour les interrogatoires. Ensuite, il avoua avoir assassiné la victime Bourama avec un coup de hache. Mais hier devant le président de la cour, Issa a déclaré avoir réagi en légitime défense.
“Je ne voulais le tuer, j’ai juste essayé de me défendre avec la hache, car il avait pris un couteau et il voulait s’attaquer à moi parce que j’ai réclamé mes 500 F. Je vous demande pardon ! “, s’est défendu Issa Sissoko devant le président de la cour.
“Monsieur le président, je vous invite à aller plus loin à l’examen de ce dossier. L’accusé qui est devant vous n’a pas sa place à la prison, car il s’agit d’un fou. A cause de 500 F, on ne peut pas assassiner son ami”, a déclaré l’avocat de la défense.
Le représentant du ministère public, Mahamadou Bandjougou Diawara, dira que l’accusé ne mérite pas la circonstance atténuante. “Il a avoué qu’il a agi en légitime de défense. Il ne semble ne rien regretté, il a attendu le bon moment. Il était revenu pour être sur que son ami est mort. Donc il est vraiment temps que les hommes de droit appliquent la loi”, a tranché le représentant du ministère public…..Lire la suite sur Aumali
Adama Diabaté
Source: L’Indicateur du renouveau