Le ministre de l’Enseignement supérieure et de la Recherche Scientifique, pr Amadou Keita a présidé la 27ème session ordinaire de l’Assemblée de l’Institut nationale de Formation en Sciences de la Santé ( INFSS ) dans ses locaux, le lundi 24 janvier 2022. Cette 27ème session vise à faire le diagnostic de l’INFSS pour adopter un programme opérationnel. C’était en présence du directeur général de l’INFSS, pr Bokary Diallo.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Amadou Keita a présidé la 27ème session ordinaire de l’Assemblée sous le signe de l’excellence. À en croire le chef du département de l’Enseignement supérieure et de la Recherche scientifique, l’année 2021 fut sans doute pour le Mali, une année de contraintes budgétaires dues d’une part, à la pandémie du corona virus et à la grève des enseignements, et autre, à la situation socio-politique du pays.
Toutefois, le ministre Amadou Keita s’est réjoui de l’exécution correcte des programmes d’enseignement, notamment de la tenue du concours d’entrée, des examens de fin de cycle et des stages ruraux. Le démarrage du projet « Communautés locales d’Enseignement pour des Femmes et des Filles en Santé » (CLEFS) du partenaire canadien, le 04 novembre 2021 ainsi que la prolongation du projet FORCE OKP du partenaire néerlandais jusqu’en juin 2022 ; La poursuite de la Coopération espagnole avec l’ONG espagnole Medicus Mundi ; le démarrage des cours du Centre d’Excellence, le 1er novembre 2021 ; les missions de prise de contact dans les annexes de l’INFSS en région au cours desquelles de nombreux problèmes ont été résolus. « Malgré une diminution considérable de la subvention de l’Etat, l’INFSS a pu faire face à ses activités dévolues et atteindre les objectifs majeurs grâce à ses fonds propres dont le recouvrement a atteint 85% des prévisions. Toute chose qui est à l’actif de l’ensemble du personnel et du bon management du Directeur Général nouvellement installé » ajoute le ministre de l’Enseignement supérieure et de la Recherche scientifique. Cependant, des problèmes restent à résoudre. Ces problèmes sont entre autres : le passif des heures supplémentaires impayées ; le chantier de l’INFSS annexe de Kayes inachevé ; la mise en place des outils modernes pour l’enseignement.
Falaye Sissoko
Source : Canard Déchainé