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Assemblée nationale : Les ministres d’IBK malmenés – Plus d’une fois, les élus obligent des ministres à revoir leur copie.

Ainsi, le  ministre du Travail, de  la Fonction publique et des Relations avec les Institutions l’a appris à ses dépens en défendant un texte que les parlementaires considèrent comme un grave empiètement sur leurs prérogatives. Par un amendement adopté contre l’avis du gouvernement, ils ont maintenu une disposition qui leur confère la création des services publics en vertu de la constitution.

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Le ministre Moussa Bocar Diarra a beau expliquer une conception différente du secrétariat général de la Présidence de la République sur la question, il n’aura même pas droit à une suspension de séance pour tenter d’inverser la tendance. Les députés ont voté dans un sens opposé en appliquant rigoureusement leur règlement intérieur en vertu duquel seuls les présidents de la commission sont autorisés à demander une suspension de séance en pareilles circonstances. Par conséquent, la création de services va continuer de se faire au Mali par les voies législatives et non règlementaires, à cause de cette rigueur parlementaire. Avant lui, les élus ont obligé le ministre de l’Economie et des Finances à revoir sa copie lorsque le gouvernement omit d’adjoindre l’annexe fiscale au collectif budgétaire. La remarque étant venue du banc de l’opposition. Mme la ministre a beau tenté un forcing, qui a finalement buté contre la volonté des députés de se faire respecter.

 

Il semble que le texte portant création de la Haute autorité de la communication a été retoqué en commission. Plus récemment, lors de la dernière séance plénière, la représentation nationale a refusé de se prononcer sur un texte relatif  à la régionalisation, exigeant que le gouvernement aille plus loin. Qu’il prenne en considération certaines remarques des députés. Ici, la fronde est venue du banc de la majorité.

 

Beaucoup estiment qu’un tel fonctionnement est nécessaire pour éviter que le pouvoir exécutif ne se croie tout permis.  Les plus vigilants attendent d’être mieux édifiés par le comportement de l’Assemblée nationale face aux demandes de levée d’immunité dans le circuit parlementaire.

Mamadou Diakité

SOURCE: Le Témoin
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