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Assemblée nationale : Les députés favorables au projet d’adduction d’eau potable de Kabala

C’est à la faveur de la séance plénière du jeudi 24 avril dernier que les élus de la nation ont donné leur feu vert pour le projet de loi autorisant la ratification de l’accord de prêt de l’Istisna’a N°2 MLI130 signé à Bamako, le 6 janvier dernier, entre le gouvernement de la République du Mali et la Banque islamique de développement (BID) en vue du financement du projet d’adduction d’eau potable de Kabala. C’était en présence du ministre Abdoulaye Idrissa Maiga occupant le banc du gouvernement.

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Ce projet qui a pour objectif d’assurer l’approvisionnement correct et durable en eau de la ville de Bamako et environs porte sur la réalisation, en deux phases, d’une station de pompage et de traitement d’eau de 144 000 mètres cubes /jour en phase I et 96 000 mètres cubes/jour en phase II dans la localité de Kabala, située en rive droite du fleuve Niger, à environ 12 kilomètres en amont de la capitale. La phase I s’étendra de 2014 à 2018 et la phase II de 2018 à 2020. Le coût global du projet est de 169,459 milliards de francs CFA.

L’accord d’Istisna’a dont la ratification vient d’être autorisée par l’Assemblée nationale s’élève à 11 200 095 815 F Cfa. Au terme de cet accord, la Banque islamique de développement accepte de financer par la voie d’Istisna’a la construction des ouvrages du projet pour un montant n’excédant pas celui indiqué et de vendre les ouvrages réalisés au Mali par voie de rétrocession à un prix de remboursement sur une période de 16 ans après une période préparatoire de 4 ans.

 

La BID va financer sous forme d’Istisna’a essentiellement les réservoirs, le renforcement de la station de traitement de Djicoroni et une partie des services du consultant. Les composantes financées par la BID sont des réservoirs (Lafiabougou et Missira), une station de pompage, un château d’eau, le réseau de distribution, les branchements et le renforcement de la station de traitement de Djicoroni. Sont aussi pris en charge les services du consultant et le soutien à l’unité de gestion.

 

 

En plus du pouvoir d’épuration du fleuve, le projet de Kabala prévoit la mise en place d’une station d’alerte pour suivre l’évolution des paramètres classiques afin d’ajuster au mieux les dosages des réactifs. Cette station d’alerte va ainsi permettre d’anticiper l’arrivée d’une pollution accidentelle ou saisonnière et donc aider à la prise de décision face à ces menaces. Ainsi, au cas où des produits toxiques tels que le plomb et les cyanures se trouveraient dans l’eau brute à traiter pour la consommation humaine, le dispositif de traitement en place pourra permettre de retenir ou de neutraliser ces éléments à travers le coagulateur, les décanteurs et les filtres à sable, l’utilisation de réactifs comme le charbon actif.

 

 

Le rapport de la Commission de l’eau, de l’énergie, des industries, des mines, de l’artisanat, du tourisme et des technologies, saisie au fond, a indiqué que des difficultés sont apparues pour libérer le site des orpailleurs traditionnels qui utilisent pour leurs activités du mercure et du cyanure. Plusieurs intervenants ont demandé au gouvernement de prendre ses responsabilités afin de résoudre ce problème. Le site à libérer a d’ailleurs reçu la visite de la Commission, accompagnée de représentants du gouvernement et des opérateurs du projet. Ainsi, c’est à la majorité que cette loi a été adoptée. Toutefois, la commission défense recommande que des entreprises maliennes soient considérées pour la passation des marchés.

Nouhoum DICKO

SOURCE: Le Prétoire

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