Depuis le lundi 5 octobre, la rentrée parlementaire de l’Assemblée nationale est effective. Conformément à la loi, elle est marquée par l’amendement du règlement intérieur, la mise en place du bureau, l’examen et l’adoption de la loi de finances de l’année de la future année.

Cette année, trois semaine après la rentrée parlementaire, rien ou presque n’a été fait par les élus du peuple, lesquels  trainent à mettre en place le bureau afin de faire face aux nombreux projets de lois qui attendent. Seul le  règlement intérieur a été adopté par les honorables.

Après plusieurs renvois, c’est le vendredi 30 octobre que le nouveau bureau de l’Assemblée nationale devrait être mis en place. Mais faute de consensus entre les députés par rapport à la composition du bureau, sa mise en place a été reportée à ce lundi.

Ce blocage ou  retard est imputé aux députés RPM et des partis de la majorité  parlementaire. C’est la composition du bureau et des commissions parlementaires qui constitue la pomme de discorde.

Des sources parlementaires  indiquent que le RPM veut se tailler cette année la part du lion dans les instances du parlement.  Ce qui crée problème avec ses partenaires de la majorité.

Ce blocage sous entend aussi que le nouveau bureau de l’Assemblée nationale connaitra  un profond remaniement par rapport à celui à l’année précédente.

D’ores et déjà, certaines indiscrétions indiquent même que l’honorable Karim Keita, président sortant de la Commission Défense et non moins fils du président de la République, viserait cette année, le poste de 1er ou 2è vice-président de l’Assemblée Nationale.