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Assemblée Nationale du Mali Les secrétaires et assistantes de direction apportent leur soutien à Issaka Sidibé et à sa secrétaire

En guise de solidarité avec le président de l’Assemblée Nationale du Mali Issaka Sidibé et sa secrétaire mis en cause dans un article de presse, l’Association des Secrétaires, Attachées et Assistantes de Direction du Mali (ASAD) a organisé, hier jeudi 16 février, un sit-in devant l’Assemblée nationale. Selon les membres de l’association, l’article en question incrimine la corporation des secrétaires du Mali à travers leur consœur. Et lui porte atteinte moralement, dans son honneur et sa dignité.

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Pour ce sit-in, les manifestantes  étaient conduites  par Mme Bocoum  Salimata Ouattara, présidente de l’ASAD. On notait aussi la présence de Djibril Diallo de la Confédération Malienne des Travailleurs(CMT), les représentants  des commerçants détaillants,  du Conseil National de la Jeunesse (CNJ).

« Je suis secrétaire et fière de l’être », « je suis Djeneba », « le métier de secrétaire est un noble métier », « Je suis Issaka », étaient, entre autres, les messages que scandaient les manifestantes lors de ce sit-in.

Selon les initiatrices de cette manifestation, ce sit-in est aussi l’occasion  pour elles d’éclairer la lanterne des populations sur le rôle et la place des secrétaires  dans la vie de la nation en général et dans celle de l’administration en particulier.

A en croire Mme Bocoum Salimata Ouattara, la secrétaire est une guerrière dans l’ombre qui contribue à l’émergence des grands hommes. Elle a exprimé le soutien de l’ASAD à l’Assemblée nationale et particulièrement à son président et à sa secrétaire mis  en cause dans un article de presse qu’elle a condamné avec la dernière rigueur. Avant de qualifier son auteur d’amateur et  de spécialiste de l’imagination. Aussi, elle a demandé à la presse de faire preuve de patriotisme et de mettre les secrétaires à l’écart des combats politiques.

Mme Bocoum Salimata Ouattara a dénoncé certaines mauvaises  pratiques dans la presse malienne. Avant d’indiquer que  la liberté de la presse ne veut pas dire liberté d’atteinte aux autres. Pour elle, la démocratie doit être en harmonie avec les valeurs sociales et culturelles.

« Les gens qui s’attaquent aux institutions et à nos valeurs sociales sont porteurs de péril et  plus dangereux que le Sida. Par conséquent, l’ASAD reste solidaire de toutes les actions qui seront enclenchées pour que justice soit rendue à toutes les victimes pour l’honneur de notre pays. », a-t-elle laissé entendre. Avant de demander  à l’Etat  malien de prendre ses responsabilités pour mettre fin à l’impunité et au laisser-aller.

Djibril Diallo de la Confédération des Travailleurs du Mali dira que la secrétaire est le moteur de l’administration, car c’est elle  qui est chargée de l’orientation du patron sur ses priorités pour l’atteinte de ses objectifs.

A l’issue de leur sit-in, les manifestantes ont été reçues par le député Moussa Timbiné,  1er vice-président de l’Assemblée nationale.

« Nous sommes tous secrétaires, nous sommes tous Issaka, nous sommes tous Djeneba », a déclaré le député de la commune V. Selon qui,  ce combat des secrétaires  n’est ni le combat de Djenèba, ni le combat d’Issaka Sidibé,  mais le combat  de  tous les patriotes maliens  et tous ceux qui sont épris de justice. D’après lui, l’Assemblée  Nationale a déjà porté plainte contre le journal qui a publié l’article.

Le député Moussa Timbiné a en outre demandé à la presse malienne d’avoir le sens élevé du devoir afin de se désolidariser de ceux qui cherchent à ternir l’image des grands hommes du pays et  celle des Institutions de la République.

En plus de ce sit-in des secrétaires, les femmes de Koulikoro d’où est originaire Issaka Sidibé ont marché le mercredi dernier  pour exprimer leur soutien au président de l’Assemblée Nationale et à sa secrétaire qui, pour elles, ont été injustement accusés d’adultère dans un article de presse.

« Nous sommes Issaka » pouvait-on lire sur leurs banderoles. C’est aussi ce message qu’elles scandaient durant cette marche

Souleymane Birama Minta

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