L’Association des groupements d’églises et missions protestantes évangéliques au Mali (AGEMPEM) a célébré ses 58 ans d’existence dans notre pays, ce mardi 13 octobre 2020, à son siège national, sis à Niamacoro Cité UNICEF. C’était en présence du ministre des Affaires religieuses et du Culte, le Dr Mahamadou KONE, qui a prononcé le discours d’ouverture des travaux consacrés à cette commémoration.
Lesdits travaux ont débuté par une prière, suivie de deux chants ecclésiastiques : un premier cantique en bamanankan et un second en français. Le chant donné en bamanankan visait à louer le nom de Jésus Christ, tandis que celui entonné en français explorait les voies du Seigneur.
Après cette entrée en matière pleine de prière et de méditation, place à la présentation des membres de l’AGEMPEM, plus de 54 groupements et associations ayant répondu à l’appel du Christ pour cette 58è Assemblée générale.
La chorale a pris le relai pour l’Acte 4 de la cérémonie d’ouverture des travaux : un vibrant cantique pour célébrer le Seigneur, le Miséricordieux, dans sa grandeur et toute sa plénitude.
Le clou de la cérémonie était consacré à la prière pour la Nation, en lien justement avec le thème même de cette Assemblée générale, à savoir : « La vision de l’Eglise pour le Mali ».
Ladite prière était dite par le Pasteur Daniel COULIBALY, implorant le Seigneur pour « la paix, la sécurité, la cohésion sociale et le retour de la stabilité et du vivre ensemble » dans notre pays. Bref, il a souhaité « la fin de l’effusion du sang », tous les Maliens étant frères et sœurs, unis dans une diversité enrichissante à plusieurs égards.
Le ministre KONÉ s’est dit profondément marqué par la ferveur et la profondeur de ces prières, convaincu qu’elles seront entendues par Dieu qui va les exhausser.
« Nous devons nous accepter avec nos différences », a-t-il prêché, estimant que cette particularité « est une chance et une beauté inestimables » pour notre pays.
« Chacun d’entre nous est un frère et une sœur pour l’autre », a ajouté le Dr KONE, exhortant les membres de l’AGEMPEM à continuer à « cultiver la tolérance religieuse ».
Car, a-t-il paraphrasé l’autre, « mieux vaut convaincre que de vaincre ».
Lire la suite sur L’Indicateur du Renouveau