Le ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable a rendu une visite à la mairie du district de Bamako. L’objectif de cette visite est de faire Bamako la ville coquette. C’était en présence du maire du district de Bamako, Adama Sangaré et d’illustres personnalités.

Assainir Bamako est un objectif du gouvernement de la Transition. C’est dans cette dynamique que le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Modibo Koné a rendu une visite à la mairie du district de Bamako pour demander l’accompagnement des élus locaux. « On dit dans notre jargon, qu’il faut donner à César, ce qui est à César. Quand on parle de la salubrité, de l’assainissement dans le district de Bamako, je pense qu’il faut d’abord taper à la porte de la mairie du district » dit le ministre de l’Environnement. La visite du ministre à la mairie centrale vise à échanger de vive voix avec la mairie centrale, mais aussi avec tous les techniciens qui relèvent de ladite mairie, afin de pouvoir assainir la ville des trois caïmans. « Nous voulons faire en sorte que tous les trois mois, les citoyens de Bamako puissent nettoyer devant leurs portes et faire des activités allant dans le cadre de l’assainissement » souhaite le ministre Koné. La rencontre du ministre de l’Environnement avec les élus locaux s’inscrit aussi dans le cadre de la prévention des inondations et de la salubrité. Les deux parties ont évoqué les questions des collecteurs des caniveaux.
Quant au maire du district de Bamako, Adama Sangaré a affirmé la volonté de la mairie à accompagner le gouvernement dans cette perspective. Toutefois, il appelle à un changement de comportement sans lequel, la ville de Bamako ne sera pas la ville coquette qu’on souhaite. Abordant les difficultés liées à l’assainissement du district, le maire Adama Sangaré pointe du doigt aux problèmes d’évacuation, de site de transit et de décharge finale. À ses dires, on mettra une commission en place afin d’avoir un mécanisme de suivi sans lequel les déchets peuvent revenir.

Falaye Sissoko

Source : Canard Déchainé