Le Centre de Santé Communautaire de Sébéninkoro/ Kalabanbougou (ASACOSEK) a abrité, le samedi 29 février 2020, la présentation du rapport de restitution du Comité de Gestion de l’ASACOSEK à l’endroit des populations. Toutes les sensibilités de la population étaient représentées à l’atelier pour écouter ce qui s’est passé dans leur centre l’an dernier et faire des propositions pour améliorer sa gouvernance et bonne gestion.
Selon Dr Issa Souleymane Goita, président du Comité de Gestion de l’Association Santé Communautaire de Sébéninkoro/ Kalanbougou (ASACOSEK), l’objet de la rencontre d’aujourd’hui se situe dans le cadre de la présentation du bilan annuel 2019 des activités que l’ASCOSEK a eu à mener du 1erjanvier au 31 décembre 2019.
Ce qu’on peut retenir du bilan de l’année écoulée, dit-il, globalement, c’est qu’il est positif. Positif de par les activités qu’on a eu à faire par rapport à la santé de la population. Cependant, indiqué Dr Goita, il y a quelques points qui doivent être améliorés, notamment, la sous fréquentation du centre par les populations, même si cette sous fréquentation n’a pas empêché le bilan d’être positif. Ça veut dire qu’on peut faire plus. Raison pour laquelle, souligne le Dr Drissa Souleymane Goita, on a initié des rencontres avec la population, pour pouvoir améliorer la fréquentation au niveau du Cscom.
Quelques éléments par rapport au bilan des activités, « le point fort a été qu’on a participé au concours de centre de santé propre entre tous les CSCOM du District de Bamako, et l’ASACOSEK a eu le statut de centre de santé propre. En dehors de cela, il y a aussi la situation du personnel. Les gens qui travaillent ici ont besoin d’un certain confort pour pouvoir mener leurs activités.
Grâce à la vigilance du bureau, on essaie toujours d’être rationnel lorsqu’on doit faire des dépenses. C’est pour ça qu’on arrive à gérer les activités sans difficultés majeures. A ce jour, le centre n’est pas endetté. Au moment où le bureau venait, il y avait des dettes, mais on a évacué tous les crédits.
Les priorités du Centre à nos yeux aujourd’hui, dit Dr Drissa Souleymane Goita, c’est de trouver un forage pour le centre. « C’est assez important, car on en peut pas parler sans l’eau, les deux choses sont intimement liées. Nous ne voulons pas être assez dépendant de la SOMAGEP, c’est pourquoi on veut avoir le forage », a dit Goita. La deuxième priorité c’est de trouver une solution au dallage de la cour du centre. Car, dit Goita, pendant la saison pluvieuse, l’accès est difficile, il y a la boue dans toute la cour qui est trainée par les gens dans les bureaux de consultations.
Selon l’adjoint au Maire de la Commune IV, Bakary Maridié Niaré, la Mairie ne peut que se réjouir de l’application des textes du centre. Concernant le soutien de la Mairie aux côtés de l’Asacosek, ajoute le maire adjoint, malgré que la Mairie ait des problèmes avec les ASACOSEK (gérés par les populations), mais la mal gérance peut amener la Mairie à ne pas faire de financement.
Selon Fadensé Traoré, Commissaire aux Comptes conseil d’administration de l’ASACOSEK, la tenue de cette assemblée de restitution à son sens, dans la mesure que le bureau est élu pour un mandant au cours duquel, il y a des activités annuelles qui se réalisent. Et conforment aux textes, on doit faire des restitutions chaque année. « C’est simplement une redevabilité du bureau vis-à-vis de la communauté », clame Fadensé. On a eu à renouveler en 2019 certains matériels au niveau du centre, contacter la population pour adhérer à la prise des cartes de l’ASACOSEK. « Nous comptons sur le soutien de la Mairie, notre principale partenaire, ce qui n’a pas été le cas en 2019 », a conclu Fadensé.
Hadama B. Fofana
Source: Journal le Républicain-Mali