L’annonce a été faite le samedi par l’administrateur général Dr. Toumani Diabaté, le maestro de la kora de renommée internationale. C’était au cours d’une rencontre avec les hommes de médias à l’hôtel Onomo au quartier du fleuve. Il était entouré par l’Ambassadeur de la Grande Bretagne au Mali, Joe Adamsson, et de Fatou Sow, productrice exécutive du festival.
Né d’une synergie entre artistes maliens, acteurs de la culture et institutions, le festival est une initiative du maestro de la kora en collaboration avec le ministère de la Culture, de l’Institut français du Mali et l’ambassade du Royaume uni à Bamako.
Selon le conférencier, l’objectif de ce festival est de faire la promotion de la culture malienne à travers la musique et les rencontres culturelles, afin de redynamiser les industries créatives et de renforcer la cohésion sociale.
A ses dires, cette 1ère édition a la volonté de réunir les interprètes du riche patrimoine instrumental du Mali : kora, ngoni, balafon, taman et bien d’autres.
Et cela avec des musiciens du monde entier liés à toutes les variétés d’instruments acoustiques, classiques et modernes.
Durant ces trois jours, plusieurs talents seront mis en exergue, notamment des artistes peintres, plasticiens, photographes et danseurs.
Pour cette première édition, la partie musicale se déroulera au conservatoire des arts et métiers multimédias Balla Fasseké Kouyaté les 27 et 30 janvier et à l’Institut français les 28 et 29 janvier.
Chaque soirée débutera avec un « apéro concert » au patio de l’Institut français. Plusieurs artistes ont confirmé déjà leur participation à ce festival.
Parmi eux figure l’Alba griot ensemble (Ecosse, Belgique, Mali), Ali Farka Band, Kar Kar, Damon Albarn de la Grande Bretagne, Oumou Sangaré, Nahawa Doumbia, Sidiki Diabaté, Songhoi blues et autres invités surprises.
Enfin, pour donner la possibilité à tous d’assister aux concerts, les entrées du festival seront libres, mais uniquement sur invitation et dans la limite des places disponibles.
source : La Rédaction
