Paris avertissait, vendredi 12 novembre 2021, Moscou que le déploiement de paramilitaires russes du Groupe Wagner, dans la bande sahélo-saharienne est « inacceptable ». Selon un communiqué de la diplomatie française, la France ne veut ni reculer, ni perdre le Mali. Comme ce fut le cas de la Centrafrique.
Ces derniers mois, les relations entre la France et le Mali n’ont cessé de se dégrader. Et ce, depuis le second coup d’Etat, intervenu à Bamako, le 24 mai dernier.
Entre-temps, Paris a décidé, depuis juin dernier, de réorganiser son dispositif militaire au Sahel, en quittant, notamment, ses trois bases militaires au nord du Mali pour les recentrer aux confins du Niger et du Burkina Faso.
Ce plan prévoit la réduction des effectifs de plus de 5.000 hommes d’ici 2023. Une annonce qui n’a pas plu aux autorités maliennes, qui ont pris, à leur tour, des mesures contre la France.
Avec cette baisse des effectifs français, les « terroristes se sentent, de plus en plus, à l’aise » soutient, jeudi, Serguei Lavrov, jeudi, en recevant son homologue malien, Abdoulaye Diop.
Serguei Lavrov a indiqué que Moscou continuerait de « livrer des équipements, des munitions et des armes au Mai. Et à former des officiers maliens pour que Bamako puisse se défendre ».
Oumar Babi
Source : Canard Déchainé