La circulation était fluide ce 17 février dans la capitale. Les véhicules circulaient librement sans embouteillage, témoignent des usagers de la route. Une bonne partie des ”sotrama” n’ont pas roulé ce jour. Toutefois, quelques taxis, moto-taxis et tricycles étaient visibles en ville.
Dans plusieurs lieux de la capitale, les activités ont tourné au ralenti. Plusieurs secteurs ont ainsi été impactés par cet arrêt de travail. De la rive gauche à la rive droite, des marchés sont restés fermés.
Des usagers trouvés sur place se sont plaints de la situation. « Nous ne vendons que pour subvenir à nos besoins. S’il faut fermer le marché toute une journée, nous les pauvres comment allons-nous vivre », se lamente Fanta Diarra, vendeuse au marché de Badalabougou. Certains ont aussi regretté de n’avoir pas été informés à temps.
Cette situation découle de la mésentente entre le gouvernement et le syndicat des transporteurs, suite à l’augmentation des frais de péage. Selon le gouvernement, « le paiement par passage de la redevance péage n’entrera en vigueur que le 1er mars prochain au Mali ».
Cet arrêt de travail a paralysé le fonctionnement de nombreux services publics et privés ce matin dans la capitale. Entre inquiétude et incompréhension, les usagers des transports publics et de nombreux citoyens invitent les autorités à prioriser le dialogue afin de trouver une solution aux doléances des transporteurs et commerçants grévistes
Source: studiotamani