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ARN: Des femmes se prononcent

Les femmes ne sont pas en marge des ANR. Au cours des débats lors des phases communale et régionale, elles ont émis plusieurs vœux qui leur permettront de participer à l’édification du Mali nouveau.

Nous avons rencontré Mme Dembélé Hadjiratou Dielika N’Daou, une ancienne bibliothécaire, à la phase régionale des Assises à la Maison des aînés. Elle espère que cette concertation nationale permettra aux autorités de prendre des initiatives en faveur des femmes rurales pour lutter contre l’analphabétisme, la pauvreté, la famine, le manque de soins de santé et l’insécurité..

L’entrepreneure Aramata N’Daou, une autre participante aux Assises, est révoltée contre les méfaits des réseaux sociaux qui affectent en première ligne les femmes. Pour elle, la régulation de ces plateformes permettra d’éviter la mauvaise éducation, le banditisme des enfants du Mali.

Awa Dembélé a tenu à participer aux travaux de la phase communale malgré son handicap. Elle invite le gouvernement à créer des emplois pour les femmes handicapées qui sont aussi des responsables de famille. Assise devant sa maison, habillée en grand boubou blanc assorti d’un foulard bleu, Habibatou Touré est à la retraite.

La septuagénaire, qui habite à Hamdallaye en Commune IV, soutient que la tenue des ANR est une initiative salutaire pour la bonne marche de notre pays. Nos compatriotes sont mieux placés, estime-t-elle, pour trouver ensemble des solutions pour le bien de tout le monde.

Mariam Konaté, une employée de la société Ozone Mali balaie la voie bitumée non loin de l’Institut français. La dame âgée de 26 ans explique que les ANR viennent à point nommé. Elle justifie que rien ne va pas dans notre pays à cause de l’injustice piétinant les pauvres au profit des riches. Mariam Konaté exhorte le gouvernement à mener une lutte sans pitié contre l’injustice et la discrimination.

Contrairement à ces femmes qui sont au courant de la tenue des ANR, d’autres n’ont aucune information sur cette actualité. Mariam Sacko est l’une d’elles. Vendeuse de citrons au marché de Wonida, la dame de 67 ans, trouve l’initiative salutaire. Pour elle, la stabilité du pays et l’éducation des enfants sont des conditions essentielles pour construire le Mali.

Elle argumente que la dégradation de l’éducation des enfants a des conséquences négatives sur le présent et l’avenir d’un pays. La ménagère Fanta Diawara, âgée de 45 ans, réside à Sabalibougou, en Commune V. Elle ne sait pas que les ANR sont en cours. La dame soutient que la population doit suivre les idéaux de la Transition au détriment de certains hommes politiques qui veulent semer la « pagaille » en cette période de crise. Pour la président de la Coordination des associations et ONG féminines du Mali (Cafo), Mme Dembelé Oulématou Sow, les ANR représentent un moment historique pour notre pays.

Baya TRAORÉ

Source : L’ESSOR

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