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ARMES DE GUERRE DES TERRORISTES ET GROUPES D’AUTO-DEFENSE AU MALI : Amnesty international révèle leur origine et leur mode d’acquisition

L’insécurité a atteint un niveau très élevé au Mali où les populations civiles se sont armées pour assurer leur défense. Parlant de ces armements de diverse marque, selon une enquête faite par l’ONG Amnesty international, ces armes de guerre seraient majoritairement d’origine européenne.

 

Depuis le début de la guerre au Mali en 2012, la dégradation de la sécurité n’a cessé d’accroitre avec l’arrivée des terroristes jusqu’aujourd’hui. En la matière, les groupes d’autodéfenses et d’autres sectes terroristes comme la Katiba de Macina ont été créés partout dans le Nord et le Centre du Mali.

Depuis cette diversification du conflit, les Maliens ne cessent de se poser la question sur l’origine des armes que disposent ses terroristes et groupes d’autodéfenses.

En effet, apprend-on, dans un rapport de l’Amnesty international, publié le mardi 24 août sur studio Tamani, « les armes utilisées au Mali par les djihadistes de l’État islamique au grand Sahara, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans et la milice Dana ambassagou sont des armes de fabrication européenne ». Le même Rapport évoque aussi l’existence d’autres circuits illégaux d’armements de ces groupes.

Par ailleurs, l’ONG de défense des droits de l’Homme précise dans le document que les principaux pays européens qui exportent ces armes sont la France, la Slovaquie et la République tchèque.

En outre, révèle-t-elle, après une analyse faite sur les vidéos et photos diffusées par ces groupes terroristes et d’autodéfense de Janvier 2018 à mai 2021, « la plupart des armes vues sur ces images sont des Kalachnikovs de l’ère soviétique. Une autre douzaine d’armes de fabrication plus récente ont été également identifiées. Il s’agit des M70AB2, des M92 et des M05. Ces fusils mitrailleurs sont de fabrication serbe ».

Le hic est que ces pays cités sont tous des partenaires du Mali dans lutte contre le terrorisme.

Sur la provenance de ces armes, les experts de l’organisation soutiennent trois hypothèses, à savoir : Premièrement : les groupes djihadistes récupèrent ces équipements lors d’attaques de casernes des armées nationales ou sur des soldats tués dans des combats.

La deuxième est relative au trafic d’armes et la faiblesse du contrôle des inventaires militaires au sein des pays sahéliens.

Et la troisième souligne la possibilité que des militaires vendent ou donnent ces fusils aux groupes d’auto-défense pro-gouvernementaux.

En tout état de cause pour trouver une solution, le gouvernement doit pleinement jouer son rôle de maintenir un contrôle constant dans les frontières terrestres et doter les services de renseignement de matériels adéquats leur permettant de démanteler les réseaux de trafiquant d’armes et tous les circuits illégaux d’armements de ces groupes.

En plus, il doit faire en sorte que les partenaires s’inscrivent dans le dynamisme de veiller sur la vente et l’achat d’armements fabriqués dans leurs usines soit faite dans un cadre légal. Sans oublier le cas de la vente des armes par nos militaires aux particuliers, comme on l’assiste à chaque arrestation de trafiquant d’armes au Mali et au niveau des trois frontières Mali-Burkina-Niger.

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