Le président du Mouvement Pour le Mali (MPM), Hadi Niangadou, est à la croisée des chemins, depuis peu. Un repli dans ses souliers qui n’a autre explication que la chute du défunt régime et les sollicitations auprès de la justice. Hadi Niangadou est perdu des radars. Ancien 1er Vice-président du Parlement démis par Ibrahim Boubacar Kéita, il reste vulnérable pour une chose : la fin de l’immunité parlementaire.
En 2013 déjà, quand il fut approché par son bras droit de Karim Kéita, Hadi Niangadou trimbalait des casseroles dans le domaine foncier. Transactions foncières illicites au nom de sa structure Banga Immobilier. Sa reconduction d’alors avec le « fiston national » lui a permis d’être loin du collimateur de la justice. Ce qui ne semble plus être le cas avec la chute du pouvoir d’Ibrahim Boubacar Kéita, dont il était le chef de file des alliés dans l’arène parlementaire. Alors que des barons de l’ex régime tombent face au défi de justice sociale dans la cité ces derniers temps, Hady est bien dans le viseur.
Le Procureur Mahamadou Kassogué, fait « feu de tout bois » et le Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) misait sur un retour de Me Malick Coulibaly au département de la Justice. Il nous revient que l’ancien député de la Commune II était récemment dans les murs du Pôle Économique et Financier. Un « examen » qu’il gagnera avec brio, sachant que la « boite de Pandore » est loin d’être fermée. Autrement dit, Hady Niangadou pourrait y revenir et risque de se faire coincer si la pression est forte. Reste qu’au niveau parlementaire, certains de ses camarades sont déçus de lui : quand les élus de la défunte législature s’activaient pour préparer la riposte de la réhabilitation (en cours), il a décliné l’offre. Le président du (…)
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BAMOÏSA
NOUVEL HORIZON