Le désormais ancien maire de la commune rurale de Kalabancoro, non moins conseiller Cnid refuse d’accepter l’Arrêt rendu par la Cour Suprême sur le contentieux électoral. Et du coup, il discrédite la plus haute juridiction du pays les accusant de satisfaire les desiderata du RPM, le parti au pouvoir.
Depuis l’Arrêt de la Cour suprême sur le contentieux électoral dans la circonscription de Kalabancoro qui a classé le Cnid 3e des élections municipales du 27 novembre, Issa Ballo, le désormais ancien maire de Kalabancoro s’en prend à tort ou à raison sur tous ceux qui bougent. La dernière en date est l’institution qui a rendue l’Arrêt : la Cour Suprême. Dans un entretien qu’il a accordé à notre confrère de l’Enquêteur, Issa Ballo dans un one man show accuse la Cour de voler sa victoire et de l’attribuer au parti au pouvoir, le RPM. Pour le conseiller Cnid, « la Cour Suprême annule nos voix sans preuve ». Il va loin en affirmant « Nous, nous avons perdu ces villages – là (Gouana et Sabalibougoucourani) par un jugement arbitraire…Mais le tribunal a calculé à sa façon. Que nous trouvions injuste. La décision du tribunal n’est pas objective. Il nous a arraché des sièges pour satisfaire les desiderata du RPM… ». Il ajoute « … comment comprendre l’invalidation de résultats par la Cour Suprême sur la base de preuves que le Tribunal administratif ne reconnaît ? Nous, nous pensons que les juges doivent se servir de preuves pour rendre un verdict ».
B. T.
La rédaction