Le Congrès national des supporters des Aigles du Mali (Cnasam) a organisé hier mardi dans la soirée à son siège à Daoudabougou, une cérémonie de remise de chèques à certains de ses supporters qui avaient accompagné l’équipe nationale des moins de 23 ans à la Coupe d’Afrique de leur catégorie au Sénégal.
En tout une dizaine de supporters du Cnasam avaient fait le déplacement à Dakar pour supporter l’équipe malienne et ils ont répondu présents dans les stades sénégalais chaque fois que les Aigles U23 jouaient.
Certes, le parcours des nôtres n’a pas été fameux avec cette élimination dès le premier tour, mais ce n’était pas faute d’animation dans les gradins. Le 12e homme était bien là puisqu’en plus de la délégation du Cnasam, il y avait aussi des supporters de l’Union nationale des supporters des Aigles du Mali (Unasam). Sans oublier la mobilisation de nos compatriotes vivant au Sénégal.
Après avoir mouillé le maillot sur les stades Dakarois, les supporters du Cnasam ont eu droit à ces chèques en guide de perdiem. Chaque participant a eu droit à un chèque de cinquante mille francs CFA (50 000 FCFA).
« Ce n’est pas beaucoup, mais c’est mieux que rien. C’est une première au Mali qu’une organisation de supporters accorde des perdiems à ses membres de retour d’une campagne. Nous sommes même en train de nous organiser pour que nos membres puissent avoir un salaire afin qu’ils sortent de la précarité.
Il faut que le supporter malien soit salarié, soit assuré. C’est des chefs de famille qui laissent leurs familles pour aller défendre la cause nationale. Ils méritent en retour un minimum de reconnaissance. On n’a vu ici comment des gens comme Yaba sont décédés. Des supporters maliens sont morts ici faute de soins », a souligné le président du Cnasam, Adama T. Coulibaly.
Pour cette campagne sénégalaise, le ministère des Sports avait fait un appui financier de 500 000 FCFA à chacune des deux organisations des supporters des Aigles : Unasam et Cnasam. Au Cnasam, cette somme n’a servi qu’à assurer le transport de la délégation. C’est sur fonds propre que l’hébergement a été assuré de même que le perdiem.