Après l’euphorie suscitée par le sacre des cadets maliens à la 11e édition de la CAN 2015 des Cadets, place à la dure réalité pour Baba Diarra et sa bande enragée. En effet après la réponse de la FIFA du 27 Février 2015, les clubs et ligues majoritaires sont décidés plus que jamais à amener Baba Diarra et à le pousser jusque dans ses derniers retranchements à s’expliquer sur les violations graves et sur les raisons de l’endettement de la fédération malienne de football à hauteur de plus de 500 millions francs CFA et cela en une année seulement de gestion. Et pour cela deux options sont possibles à savoir la saisine du TAS ou la convocation de l’assemblée générale extraordinaire.
Incapable de faire face à la gestion du football malien et fort de ses expériences d’ancien agent de la sécurité d’état, ancien chef de cabinet de Kafougouna Koné, ancien président de la commission des litiges fonciers du district de Bamako, ancien coordinateur principal de la filière gouvernementale du Hadj, ancien DAF devenu DFM du ministère de la défense et des anciens combattants, ancien directeur de Sélingué, Baba Diarra n’a eu aucune peine en provoquant une crise sans précédente en adoptant une politique de ‘’diviser pour régner’’. Fidèle à sa politique de détournements et de surfacturations, Baba Diarra décide de mettre fin aux prérogatives du président de la commission des finances en lui retirant la signature et en le remplaçant par un de ses complices à savoir le secrétaire général. Ce qui lui avait permis de monter un projet machiavélique à savoir l’électrification et le gazonnage de quelques terrains. Résultat des surfacturations sans précédent. Des billets d’avion en Europe en passant par les travaux du 3e étage, des marchés gré à gré à des amis, le pléthore de conseillers du président et conséquence directe la fédération malienne de football s’est trouvée endettée à plus de 500 millions de francs CFA.
Comme pour narguer les acteurs du football malien Baba Diarra refuse d’organiser l’assemblée générale ordinaire dans le délai prévu par les statuts. Et lorsqu’il a décidé d’organiser cette assemblée, il refuse les débuts et va jusqu’à pousser l’outrecuidance à déclarer qu’une assemblée ne doit pas dépasser une heure de temps. Mais hélas pour ce policier fut-il Inspecteur général de police, la majorité des acteurs du football malien ont décidé de sortir de leur torpeur en lui sommant de s’expliquer sur les violations graves et sur les raisons de l’endettement de la fédération malienne de football à plus de 500 millions en une année seulement de gestion. C’est ainsi les clubs et ligues majoritaires ont saisi la FIFA le 18 Février 2015.
C’est ainsi que l’instance suprême du football mondial a estimé qu’elle est incompétente pour trancher ce dossier. Ce qui ouvre la voie à la saisine du Tribunal arbitral de Sport(TAS) où à la convocation d’une assemblée générale extraordinaire par la majorité des clubs et ligues de l’assemblée avec 50% + 1. En attendant la suite des évènements, la majorité des clubs et ligues ont promis d’aller jusqu’au bout jusqu’à ce que Baba Diarra vomisse tous les fonds qui ont disparu à la fédération malienne de football.
En attendant nous vous proposons à nouveau les preuves portant sur les surfacturations de l’électrification, du gazonnage et du billet d’abord Bamako-Paris-Bamako et qui accablent notre soit disant Inspecteur général de police censé être de surcroît un assermenté de la police nationale
Encadré : En une année de gestion Baba Diarra, Inspecteur général de son état a plongé la FEMAFOOT dans une crise financière sans précédente à travers les surfacturations, les marchés gré à gré dont voici quelques preuves patentes qui portent sur les fameuses électrifications de certains terrains, sur les travaux du 3e étage du siège de la fédération, sur la disparition mystérieuse des fonds issus des panneaux publicitaires du match Mali-Algérie des éliminatoires de la CAN 2015 jouée à Bamako. Dans nos prochaines parutions nous publierons d’autres preuves patentes sur le mode opératoire érigé par Baba Diarra. Pour l’instant c’est de plus de 100 millions de francs CFA qui se sont évaporés dans la nature du 8 octobre 2013 au 10 janvier 2015.
Source: autre presse
