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Après avoir tué accidentellement une mère de six enfants à Yirimadjo : un chauffeur de Sotrama quitte libre la police du 13è arrondissement après quelques heures de garde à vue

Madame Kané Aya Kané sous couverte de son époux Gaoussou Kané, domicilié  à Yirimadio en Commune VI, mère de six enfants revenait cette nuit de jeudi 25 juin dernier, de Baco Djicoroni où elle vend du poisson. En voulant traverser la route dans son quartier, elle est fauchée par une Sotrama. Evacuée aux urgences, elle meurt vers 3H du matin à Gabriel Touré. Son bourreau n’a passé que quelques heures au commissariat de police du 13è arrondissement, avant de recouvrer sa liberté et reprendre la jouissance de son véhicule.

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Selon l’inspecteur de police Salif Tangara en service au commissariat de police du 13è arrondissement en charge de l’enquête, c’est sur instruction d’une société d’assurance qu’il a donné à Adama Coulibaly, c’est le nom du chauffeur, sa liberté et sa Sotrama. Gaoussou Kané, l’époux de la défunte et les siens, notamment les six orphelins que laisse la défunte, étaient encore plongés dans leur deuil.

Et quand il s’est rendu à la police pour être entendu en tant que partie civile, c’est une invite à se présenter le 28 août prochain devant un juge en Commune VI pour être entendu qui lui est remise. Alors que l’audition du meurtrier a été diligentée et il a été remis illico en liberté. Il est sûrement à son volant. Son meurtre est intervenu la nuit du jeudi 25 juin dernier. La défunte rentrait de Baco Djicoroni, où elle vend du poisson frais. En voulant traverser le goudron à Yirimadio, le conducteur de Sotrama qui avait alors les yeux ailleurs ou peut être qu’il était dans un état second, l’a littéralement percutée. Evacuée aux urgences du CHU Gabriel Touré, le médecin a diagnostiqué un traumatisme crânien, un traumatisme du thorax, une fracture de l’avant bras droit et une fracture du fémur droit.

La même nuit, vers 3H du matin, Aya a succombé à ses blessures. Et tout se passe comme si rien n’était arrivé. Voilà quel traitement les puissants infligent aux pauvres, même pendant le mois de carême. Serions-nous des musulmans seulement sur les lèvres ? Sans commentaire.

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