Le projet Dignité, Respect de droits des personnes de l’Avocat sans frontière Mali organise depuis hier, dans ses locaux, une session juridique sur l’application des procédures pénales, la meilleure connaissance des principes fondamentaux des libertés des détenus dans des centres de détention.
Organisé par le bureau de l’Avocat sans frontière Mali, en collaboration avec l’Union européenne et Avocat sans frontières France, les journées de consultations gratuites en faveur des détenus des centres de détention de Bamako, regroupent une vingtaine d’acteurs de la police nationale, de la gendarmerie, des surveillant de prison, de la garde nationale et des juriste. Il s’agit pour le projet de renforcer les capacités des acteurs intervenants des droits humains afin d’assurer le rôle de relais pour une prise de conscience de la question des libertés fondamentales et le rôle de la chaine pénale pour l’atteinte des objectifs en matière de la liberté.
Le conseiller honoraire à la Cour de cassation de France, membre d’Avocats sans frontières, François Roger a rappelé dans son discours d’ouverture l’utilité du partenariat entre le bureau de l’Avocat sans frontières et celui de France, qui, selon lui, date de 2008. « Ce partenariat justifie la pertinence du combat des avocats du Mali. Les domaines d’intervention restent les mêmes. Il s’agit de la liberté d’expression, la lutte contre les détentions arbitraires, les tortures et les disparitions forcées. Nous avons la responsabilité de mettre nos capacités en commun pour aider les personnes en difficultés. La liberté est un besoin lié à l’humanité », a-t-il fait remarquer.
Le président d’honneur d’Avocats sans frontière Mali, Me Bréhima Koné, s’est réjoui de la qualité des formateurs et de l’engagement des participants à œuvrer pour pallier le déficit en matière de la liberté humaine qui s’est étalé entre les acteurs et la population. « Ce cadre permettra aux participants d’avoir une parfaite maitrise sur le droit des détenus. La crème réunie autour de la question va faire la lumière sur les pratiques judiciaires afin de dégager des voies pour une meilleure prise en compte des droits des personnes détenues », a-t-il expliqué.
Bréhima Sogoba
source : L’Indicateur du Renouveau