Depuis plus d’une semaine, certains individus ont créé la division entre les membres de l’Association Pour le Mali(APM). Les responsables de ce désordre seraient les plus proches collaborateurs de son président, Mohamed Ali Bathily, ancien ministre. Il s’agit de Bakary Berthé, ancien attaché de Me Bathily ; Sylvestre Kamissoko, son ancien chargé de communication et le colonel Niana Dembélé, son ancien chargé de mission.
Selon nos sources, tout serait parti de la signature d’un fameux protocole de soutien au Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita. Une source proche de l’Association nous confie que c’est quand cette proposition a été rejetée par le plus grand nombre des membres du bureau exécutif que la frustration est née. Selon ce qui nous est revenu, lors de cette réunion le jeudi dernier, le camp soutenu par Bakary Berthé, Sylvestre Kamissako et Niana Dembelé serait venu avec des loubards. « Ils ont amené beaucoup de gens y compris les loubards pour que leur proposition soit validée », précise notre source. «Ces gens n’ont même pas pu nous dire ce que signifie l’APM quand nous leur avons demandé », ajoute-t-elle.
Aux dires de notre source, ce sont ces mêmes membres qui, n’ayant pas pu supporter le rejet de leur proposition qui auraient envoyé des loubards pour saboter la célébration de la journée internationale des femmes à Kalaban Coura. « Des loubards avec des armes blanches ont été arrêtés lors de la célébration du 08 mars des femmes de l’APM de Kalaban-Coura », révèle notre source. Elle ajoute qu’ils ont été arrêtés et mis à la disposition du commissariat du 11ème arrondissement qui les a libérés après les interventions de certains hauts cadres.
D’après notre source, le bureau exécutif estime que ce sont les anciens collaborateurs de l’ancien ministre des domaines de l’Etat et des affaires foncières qui sont derrière le nommé Sekou Koné. « Ce sont Bakary Berthé, ancien attaché de Bathily ; Sylvestre Kamissoko, son ancien de communication et colonel Niana Dembélé, son ancien chargé de mission qui sont derrière cette affaire ».
Nous y reviendrons
Boureima Guindo
Source: Le Pays-Mali