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An 26 de l’AJDP : Un député fustige le coup d’Etat de mars 2012

L’Association des jeunes pour la démocratie et le progrès (AJDP) a organisé à la Pyramide du souvenir une conférence débat sur le thème Retard sur le parcours démocratique du Mali, animée par l’honorable Bakary Woyo Doumbia. Il a déclaré que les événements de mars 2012 ont sapé pour longtemps la démocratie malienne.

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Selon les conférenciers, c’est la lutte engagée par les différents mouvements qui a abouti à la chute du régime dictatorial, le 26 mars 1991 pour donner naissance à la démocratie. De ce fait, 26 ans après, les membres de l’AJDP saluent la mémoire de tous ceux qui ont vaillamment lutté, au prix du sacrifice ultime,  pour la cause. La nation leur sera à jamais reconnaissante.

Selon l’honorable Bakary Woyo Doumbia, “la conférence nationale organisée du 29 juillet au 12 août 1991 a été une grande réussite. Elle a jeté les bases d’un Mali nouveau, libre et démocratique consacré par la Constitution adoptée en février 1992. La pratique démocratique a enregistré des avancées significative, a-t-il mentionné. Il affirmera ensuite que la démocratie malienne était citée en exemple en Afrique et dans le monde,  jusqu’en mars 2012.

Selon lui, l’absence de vision cohérente pour la prise en charge des idéaux du 26 mars 1991, la primauté de l’intérêt personnel au détriment de l’intérêt collectif, l’expansion galopante de la corruption, l’achat de conscience, le népotisme, le favoritisme, le clientélisme, la faiblesse du système judicaire, la faiblesse du dialogue politique et social, l’amplification de la prostitution politique, le manque de transparence et de recevabilité dans l’activité publique et la politisation à outrance de l’administration d’Etat… sont autant de raisons qui ont contribué à la décadence du pays.

Le président de l’AJDP, Youssouf Maïga, soulignera qu’aujourd’hui, au Mali, la démocratie est synonyme de laisser-aller, de laisser-faire, de désordre, d’anarchie, de non-respect de l’autorité et de la hiérarchie, d’injustice, de pouvoir du plus fort, de corruption, de clientélisme, d’esprit partisane, de favoritisme, de pouvoir de l’argent, d’achat vde conscience, de médiocrité, etc.

Il ajoutera que, l’invasion, à partir de janvier 2012, d’une partie importante de notre pays par des groupes armés et le coup d’Etat militaire du 22 mars 2012 sont venus sanctionner les graves dérives de notre système démocratique qui pourtant était cité en exemple. Il est grand temps que le peuple malien se ressaisisse, pour surmonter la grave crise auquel nous faisons face.

S. K. Koné

Source : Le Flambeau

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