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Alpha O.K, le fils de la “Baraka”

UNE GOUVERNANCE ÉCLAIRÉE, UN BRILLANT BILAN 

Alpha Oumar Konaré, le fils de la “Baraka”

Lui, Alpha Oumar Konaré, l’intellectuel engagé à la dense culture historique et politique, le savait. Au fil de l’Histoire des Peuples, tous les Hommes que le destin a poussés au sommet de l’Etat, ont toujours eu, au moment précis où ils devaient s’asseoir sur le trône, le choix entre trois appels. Le choix, dramatiquement mauvais, de considérer le pouvoir comme le mandat des sommeils et le jardin fleuri de l’oisiveté. Celui, terrible et dévastateur, d’aborder le commandement suprême comme le chèque en blanc des jouissances immodérées et le paradis détaché des privilèges illimités. Et celui, béni, d’appréhender l’art de diriger comme une mission sacrée qui vous rend dépositaire des attentes exigeantes de votre peuple, pourvoyeur des besoins infinis de vos concitoyens, responsable du sort délicat de votre patrie, et gardien de l’honneur de votre nation

 

En prêtant serment le 8 juin 1992 devant Allah et devant le Mali, Alpha Oumar Konaré a résolument répondu à l’appel du sens aigu du devoir et de la responsabilité pour porter les espoirs de son peuple avide de démocratie et de mieux-être socioéconomique. Ayant hérité d’un pays dévasté par 23 ans de dictature sanguinaire, le premier Président de la IIIème république était déjà entièrement habité par l’idée de sacerdoce avec laquelle sa gouvernance devait marcher. Ayant pris les rênes d’un Etat dont tous les voyants étaient au rouge, “le fils d’un enseignant et d’une ménagère”, avait déjà cultivé en lui l’esprit de travail acharné qui compose l’ADN des brillants Hommes d’Etat.

Réformateur convaincu et persévérant, AOK a mené avec un volontarisme affirmé la mise place d’Institutions dynamiques qui étaient vitales pour la transformation vertueuse du pays. Pendant son premier mandat, il lui a ainsi fallu faire preuve d’une détermination remarquable pour poser les soubassements et fixer les poutres de la démocratie malienne. Malgré les obstacles, en dépit des tempêtes, le bâtisseur décidé qu’il a été, ne s’est pas laissé dérouter de sa trajectoire refondatrice.

Réélu en 1997, Alpha imprimera aux systèmes scolaires et sanitaires un véritable souffle de révolution en rendant concret le vœu populaire de « l’école et l’accès à la santé pour tous ». Il procédera à la rénovation des casernes militaires, élaborera la loi de programmation militaire, et fera de la modernisation des infrastructures routières ainsi que de l’amélioration du climat des affaires deux chapitres-clé de sa politique.

Lui, l’historien militant et ardent défenseur de la renommée de sa patrie, s’est personnellement investi pour la construction de nombreux monuments dédiés à la mémoire collective de son peuple. Notamment l’érection du Mémorial Modibo Keïta, symbole de la démarche de réhabilitation du Père du Mali indépendant, en qui AOK a toujours reconnu une source d’inspiration patriotique.

Attaché aux symboles et artisan de la paix, Alpha fera organiser la fête du 22 Septembre 2001 à Kidal, aujourd’hui ville interdite, pour montrer que le Mali est « un, pluriel et indivisible ».

AOK est de ces leaders éclairés qui ont marqué l’histoire de leur temps politique. Tant sur le plan national qu’à l’échelle continentale, il a acquis le respect et a fait respecter son pays par ses actions constamment trempées dans la tisane de la noblesse d’âme, de la dignité et de la performance.

Son parti, l’Adema PASJ, s’est enfin décidé à publier ce bilan prestigieux des deux mandats du Président Alpha Oumar Konaré, ce samedi 12 Juin, au Mémorial Modibo Keïta. Une belle initiative qui permet de rappeler au peuple malien les avancées énormes accomplies par le Mali sous la direction de ce dirigeant efficace.

Alpha, le Président exemplaire, l’époux de l’éminente historienne Adame Ba Konaré, le fils de la “Baraka”, ayant brillamment mis le Mali sur les rails de l’essor, avait passé le témoin à Amadou Toumani Touré en insistant sur un fait : la IIIème République tire sa légitimité du 26 Mars 1991… la démocratie, le progrès, la paix et l’épanouissement de la Nation ne sont pas des choses acquises pour toujours. Il faut les entretenir par le travail, par la solidarité et par le respect de la Constitution. Une recommandation politique pleine de sagesse, exactement à l’image du grand Président qu’était AOK.

Hamidou Konaté

 Source: journal les Échos Mali

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