Le Conseil de sécurité des Nations unies doit assumer ses responsabilités quant à la nécessité de parachever le processus de décolonisation du Sahara occidental, a indiqué samedi soir le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel.
“Le Conseil de sécurité doit prendre ses responsabilités quant au parachèvement du processus de décolonisation du Sahara occidental”, a indiqué M. Messahel, qui était l’invité de l’émission “Sur le fil” de la chaîne Canal Algérie, de la télévision nationale, rappelant que l’autodétermination est l’un des “principes fondamentaux et clés” de la charte des Nations unies consacrant le choix des peuples de disposer d’eux-mêmes.
Il a précisé que “la responsabilité est sur le Conseil de sécurité et c’est à ses membres de faire aboutir le processus tel qu’il est défini et décrit par les Nations unies”, ajoutant qu'”il reste à ce dernier lors de sa prochaine réunion à mettre les mécanismes et les moyens pour faire en sorte que ce processus puisse aboutir”.
Il a appelé, à ce propos, le Conseil de sécurité à “faire pression sur les uns et les autres pour faire aboutir le processus qui était engagé à savoir l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui” Inscrit depuis 1963 sur la liste des territoires non autonomes, et donc éligible à l’application de la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’ONU portant déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux, le Sahara occidental, dernière colonie en Afrique, est occupé depuis 1975 par le Maroc avec le soutien de la France.
Dans ses différentes résolutions, l’Onu a toujours appelé les deux parties au conflit (le Maroc et le Front Polisario) à continuer à oeuvrer sous son égide des Nations unies, à travers des négociations directes et sans préalable, à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, garantissant le droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination.
APS