Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Alcoolisme : Les filles maliennes dans la dépendance à l’alcool

À Bamako, le phénomène de l’alcoolisme chez les jeunes filles prend de l’ampleur et devient de plus en plus inquiétant.

De nos jours, il n’est pas rare d’assister à des scènes qui jurent d’avec certaines de nos valeurs sociétales, qui faisaient la fierté et la noblesse de la société malienne. En effet, la consommation précoce de l’alcool par les jeunes filles est monnaie courante à Bamako et dans certaines grandes villes. Une déperdition de nos us et coutumes qui est causée pour la plupart, par un complexe d’infériorité, la mauvaise fréquentation ou encore le vice. Ce qui n’est pas sans conséquence pour ces jeunes filles et sur la société qui en fait les frais.

Facile à se procurer, l’alcool est accessible à tous, au su et au vu de tout le monde et à des prix dérisoires. De 100 FCFA à 500 FCFA ou plus et toutes les occasions sont propices pour en profiter : sorties entre amis, soirées de mariage, fêtes d’anniversaire, passage dans une station-service, etc. Alors que cela a de véritables conséquences sur la santé.

Pire, elles deviennent dépendantes et par la suite accros à cette substance très dangereuse qui leur procure des fausses sensations de supériorité, d’intelligences et de fun.

En tous cas, l’alcool est mauvais pour la santé et surtout sur le comportement de ces jeunes filles, qui sont appelées à être des mères de famille, éducatrices des enfants.

Selon Dr Bagayoko, gynécologue de son état, plus la consommation est précoce, plus le risque est élevé.

« La consommation précoce de l’alcool chez la jeune fille peut causer des troubles de la personnalité, car dans la plupart des cas, ce facteur est l’une des raisons de consommation. Des problèmes gynécologiques, de cirrhose hépatite…sont aussi à craindre », explique le médecin.

Pour une future femme, les conséquences de ce qu’on peut qualifier dans beaucoup de cas comme une erreur de jeunesse, sont multiples et peuvent détruire toute une existence.

« Cette femme peut mettre non seulement sa vie en danger, mais aussi celle de son enfant en danger, pouvant être confronté à des risques vasculaires, d’hypertension durant la grossesse, ou en donnant vie à des enfants prématurés ou atteints d’hypotrophie », conclut-elle.

ADAM DIALLO

 Source: Bamakonews

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance