L’avionneur européen Airbus prévoit 5800 suppressions d’emplois, d’ici fin 2016. Ce plan de restructuration a été discuté le 27 janvier lors d’une réunion du comité européen du groupe. Les discussions entre la direction et les syndicats se poursuivront jusqu’à la fin mars. Les salariés sont inquiets.

Près de 5 300 postes sont visés dans un premier temps, principalement en Allemange (2400 postes) et en France (1400). D’autres suppressions concernent l’Espagne, le Royaume-Uni et les représentations du groupe dans le monde.

Pendant la période de consultation, la direction doit justifier ses choix par site et par fonction. Les syndicats ont désigné deux cabinets d’experts pour évaluer le plan de la direction. Du côté des salariés, c’est l’incompréhension et la colère. Ils ne comprennent pas pourquoi les entreprises, qui gagnent de l’argent, licencient.

Le plan de restructuration du fleuron européen d’aéronautique qui a changé son nom d’EADS pour devenir Airbus Groupe, a été annoncé en décembre dernier. Il prévoit au total la suppression de 5800 postes d’ici fin 2016.

Le groupe sera divisé en trois nouvelles branches, incluant l’aviation commerciale, les hélicoptères, ainsi que la défense et l’espace. C’est justement cette dernière branche, appelée ADS, qui est aujourd’hui la plus touchée par les suppressions d’emplois.

rfi