François Hollande a présidé samedi la seconde rencontre d’information des familles des victimes du vol d’Air Algérie qui s’est écrasé le 24 juillet au Mali, au cours de laquelle le rapport d’étape du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) leur a été présenté.
Le chef de l’Etat a rappelé sa volonté que les services de l’Etat apportent aux familles “tout le soutien nécessaire”, a indiqué l’Elysée dans un communiqué. Il a confirmé “que les familles des victimes seraient invitées à se rendre sur les lieux du drame avant la fin de l’année 2014, en bénéficiant d’un soutien de l’armée française”.
“Le rapport d’étape de la commission d’enquête malienne et du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) pour la sécurité de l’aviation civile a été présenté aux familles”, précise la présidence. L’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie internationale “a exposé les avancées du processus d’identification des victimes, qui devrait s’achever début 2015”. Enfin, “le cadre des procédures judiciaires” engagées par le TGI de Paris a également été présenté lors de cette rencontre.
Samedi à Bamako, le BEA français a expliqué que l’enquête sur le crash n’a pas permis pour l’instant de parvenir à “une piste privilégiée”, en présentant un premier rapport d’enquête sur l’accident qui a fait 116 morts, dont 54 Français.