Le sélectionneur des Aiglons 2015, vainqueur du Tournoi de la Paix de Bamako, demi-finaliste de la Coupe d’Afrique des Nations au Sénégal et médaillé de bronze à la Coupe du monde de la même année en Nouvelle-Zélande, est la cible de critiques récurrentes malgré des résultats exceptionnels.
Fanyiri Diarra a réalisé un bon parcours en obtenant plusieurs titres avec les équipes qu’il a eu coacher.
D’après une source fédérale, les dirigeants du bureau fédéral hésiteraient à lui proposer un contrat pour prendre les rênes de la prochaine sélection U-23. Et une frange des responsables fédéraux, lors des réunions, lui est franchement hostile.
Cette année, les joueurs de Fanyiri Diarra ont réussi un incroyable parcours et une prestation honorable au mondial néo-zélandais. Mais, des dirigeants de la Fédération, n’ont d’yeux que pour des intérêts extra sporti. Malheureusement pour Fanyiri, le poste de sélectionneur national toutes catégories confondues s’accompagne d’une exigence, surtout dans les périodes de crise.
« Le sélectionneur Moussa Kéita « Dougoutigui », s’était fait laminer par la critique alors qu’il avait enchaîné des matches sans défaite pendant les éliminatoires et mieux avec une victoire à l’extérieur, raconte un fanatique des sélections nationales. On disait que son équipe n’était pas souriante… »
Les différentes sélections des Aiglons qu’a connues notre pays par le passé, ne sont jamais parvenues à convaincre par leur style et leur jeu les observateurs. Au niveau des statistiques, c’est imparable : Fanyiri Diarra affiche net son compteur.
Fanyiri Diarra souffre de son image affichée derrière son club de cœur, le Djoliba et surtout sa présence lors de l’assemblée générale extraordinaire du 30 août 2015 dans un hôtel de la place. « Jusqu’à la fin de notre mandat, il ne sera plus sélectionneur nationale », a déclaré une source fédérale. Et d’ajouter que « sa relation est plus compliqué avec le bureau dirigé par Boubacar Baba Diarra.
En toute logique, pour éviter un déséquilibre générationnel entre U-20 et U-23 et afin de mieux ressentir l’émotion, le palpitant calqué sur le rythmé lancinant du jeu des Aiglons ou des Aiglonnets la responsabilité de l’encadrement technique de la prochaine sélection des Aigles olympiques devra être confiée à Fanyiri Diarra.
Cette année, les sélections des catégories se doivent de poursuivre les œuvres accomplies pour d’autres exploits.
Peut-on bâtir une sélection taillée pour l’Afrique pour rien, en si peu de temps ? Dans le passé, les Aiglons 1999 y sont parvenus. Mais au prix d’un choix très clair, rappelle un technicien, invité par une radio de la place.
Boubacar Diakité dit Sarr
Source: Les Echos