N’gaSènè Mali, filiale du groupe myAgro, en partenariat avec l’USAID, a organisé, le 30 novembre dernier, dans un hôtel de la place, un atelier intitulé «fournir aux agriculteurs l’accès aux intrants, à la formation et aux solutions financières : partager les idées sur la lutte contre la chenille légionnaire».
La rencontre a réuni les responsables de l’USAID, les représentants des agriculteurs et organisations partenaires, de la direction nationale de l’agriculture (DNA) et les membres de n’gaSènè Mali.
À l’ouverture de l’atelier, la directrice des pays de n’gaSènè Mali, Vanessa Tamo, a expliqué que l’année dernière, son organisation atravaillé avec plus de 115.000 agriculteurs. Elle prévoit de travailler avec 1 million d’agriculteurs au cours des 5 prochaines années.
«Avec un financement important de l’USAID, n’gaSènè Mali a aidé certains producteurs de maïs au Mali à prévenir, détecter et répondre rapidement aux attaques de la chenille légionnaire, à travers les activités de lutte intégrée contre les ravageurs (IPM) pour assurer de bons rendements. «Pour marquer la fin de ce projet financé par l’USAID, nous organisons cet atelier pour partager les idées, les meilleures pratiques et les leçons que nous avons apprises avec nos partenaires et autres parties prenantes», a fait savoir Vanessa Tamo.
Selon elle, avec le soutien du gouvernement des États-Unis à travers l’USAID Mali et des partenaires du secteur privé, n’gaSènè a travaillé, en consultation avec les structurespour concevoir et mettre en œuvre un plan complet de lutte intégrée contre les ravageurs
«Alors que la chenille légionnaire commençait à se propager en Afrique, ce que nous entendions des agriculteurs était alarmant, certains ont dit qu’ils avaient subi plus de 70% de pertes de récolte à cause des ravageurs», a expliqué Vanessa Tamo. «Nous devons agir pour assurer la sécurité alimentaire des agriculteurs qui font déjà face à l’énorme défis.
Avec le soutien de l’USAID, l’expertise de notre personnel et l’expérience de nos agriculteurs, nous savions que nous pouvions créer un programme qui pourrait aider à arrêter le ravageur», a préconiséla directrice des pays de n’gaSènè Mali. Elle dira que la menace pour les agriculteurs et leurs cultures a été le catalyseur du projet de trois ans qui a permis à plus de 25.000 agriculteurs maliens d’être formés sur des méthodes telles que la détection précoce et l’action rapide afin de lutter contre la chenille légionnaire.
Au cours de l’atelier, le directeur national de l’agriculture, Oumar Tamboura, a présenté l’impact d’un programme créé pour aider les agriculteurs à maintenir la sécurité alimentaire dans notre pays.
Pour rappel, l’ONG n’gaSènè est une organisation qui évolue dans le domaine de l’agriculture et aide les agriculteurs dans les pays comme le Mali, le Sénégal et la Tanzanie à augmenter leurs rendements et leurs revenus chaque année en fournissant des semences, des engrais et des formations de qualité.
Siné S. TRAORÉ
Source : L’ESSOR