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AGENCE DE DEVELOPPEMENT RURAL DE LA VALLEE DU FLEUVE SENEGAL : Le 6e CA pour booster les activités des campagnes à venir

Les administrateurs de l’Agence de développement rural du fleuve Sénégal (ADRS) étaient réunis lundi à Kita pour la 6e session de son conseil d’administration.

Agence développement rural vallée fleuve Sénégal ADRS conference

La direction de l’Agence entend   donner une nouvelle impulsion aux activités des campagnes à venir. Pour la circonstance, il prévoit de porter la production de cette année à 8 700 tonnes de céréales.

Au cours de cette rencontre, les administrateurs ont examiné entre autres : les rapports d’activités 2016 de l’Agence,  l’état d’exécution du budget 2016, le programme d’activités 2017 et le budget y afférent. En effet, l’ADRS s’était fixée comme objectif  d’atteindre 9 500 tonnes de céréales sur lesquelles, il a pu réaliser  8 200 tonnes soit un taux de réalisation d’environ 84 %. Ce qui est jugé salutaire par le président du CA Abdoulaye Amadou. Selon lui, des grands efforts ont été faits au regard  des perturbations qu’a connues l’Agence ces quelque temps. « Ce résultat, dit-il, est  le fruit de   l’engagement,  la volonté et  l’expérience du jeune directeur par intérim et son staff, les chefs  de projets, le staff technique, les producteurs entre autres, qui ont  fait en sorte qu’aujourd’hui, nous arrivons à tenir ce conseil dans les meilleures conditions. »    

Le gouvernement du Mali, à travers le département de l’Agriculture a confié à l’Agence de développement rural de la vallée du fleuve Sénégal (ADRS), les missions de promouvoir la réalisation des aménagements hydro-agricoles et la mise en valeur des terres dans les cercles de Kita, Bafoulabé, Kayes,  Kéniéba et Yélimané, grands bassins de production de céréales. L’ADRS  avec à sa tête son jeune directeur par intérim, Sadio Cissé, qui fait aujourd’hui  l’unanimité au sein de la structure,  a pu faire des réalisations importantes au cours de l’année écoulée.

Il s’agit  entre autres, de la construction de 2 centres agro-business dans les cercles de Kita et de Bafoulabé, la réalisation de 19 forages équipés de pompes manuelles, la mise à la disposition des producteurs de 273,1 tonnes d’engrais subventionnés, de 15,432 tonnes de semences certifiées et d’équipements agricoles (motopompes, moulins, séchoirs, repiqueuses et petits matériels de maraichage). Aussi, la production céréalière de la zone a été estimée à 8 214,87 tonnes dont 4 581,6 tonnes de riz, 2 628,36 tonnes de maïs, 820 tonnes de sorgho, 154 tonnes de mil et 30 tonnes de fonio.

A la faveur de l’exploitation des aménagements hydro-agricoles en saison et en contre-saison et la fourniture de l’appui conseil  aux exploitants agricoles, les productions et les rendements ont enregistré une hausse de 14,63 % par rapport à la campagne précédente.

Le président du CA, Abdoulaye Amadou, représentant le ministre a félicité l’ADRS et tous ses partenaires pour les importants résultats obtenus notamment, dans le domaine de la riziculture irriguée.  Il  les a invités à redoubler  d’ardeur en vue d’ancrer l’agriculture irriguée dans les pratiques de sa zone d’intervention.

A l’en croire, le programme de l’Agence est en harmonie avec la politique de développement agricole du Mali et le volet « mise en valeur agricole » est une partie intégrante du projet de plan de campagne 2017- 2018 en cours de préparation au niveau du département.

Toutefois,  le SG a fait mention sur certaines insuffisances qui,e a ses dires, «  ne sont pas collées à l’ADRS, mais des insuffisances plutôt collées à la plupart  de nos projets et programme par rapport avec nos différents partenaires ». Pour lui, les raisons, pour la plupart, sont connues comme des aspects de suivi budgétaire, également des aspects par rapport à la complexité des procédures. Cela n’exclut pas  l’engagement  des partenaires dans les prises de décision, a-t-il précisé. « Cette rencontre nous a permis de tirer des recommandations que lors qu’elles sont exécutées à souhait permettront d’améliorer tout ce que nous sommes entrain de faire » a-t-il conclu.

Aux dires du directeur Sadio Cissé, « nous couvrons aujourd’hui les besoins céréalières dans nos zones d’intervention à hauteur de 20,50% ». « Je pense que 2017 s’annonce sous de bons auspices avec la réalisation des grands aménagements, la formation des producteurs, l’accompagnement de l’Etat et les partenaires », ajoute-il.

Cependant, pour une intervention harmonieuse dans la zone, M. Cissé  sollicite les  producteurs à  s’organiser d’avantage en coopérative et écouter les conseils des techniciens pour qu’ensemble qu’ils  puissent  relever le défi de la sécurité alimentaire.

Ibrahim Ndiaye

(envoyé spécial à Kita)

 

Source: lesechos

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