Le secrétaire général de la Femafoot, Yacouba S. Traoré, a affirmé que la demande de l’assemblée générale extraordinaire est illégale, car les demandeurs de cette AG extraordinaire du 30 août n’avaient que 16 voix sur 26 recommandées pour la convoquer.
La conférence de presse animée par le secrétaire général de la Fédération malienne de football, jeudi 20 août, au siège de la Fémafoot, a éclairé l’opinion nationale et internationale sur la situation actuelle de l’instance nationale du football. C’était au sujet de la tenue de la 2e assemblée des frondeurs de la Fémafoot. Ainsi, a-t-il expliqué, pour convoquer un tel rassemblement il faut avoir 50+1 du collège électoral composé par les ligues régionales (9); les clubs de ligue 1 (12); les champions de ligue 2 (9) et les associations membres (3). Ce qui fait 51 voix. En la date d’aujourd’hui, les demandeurs n’ont que 16 voix sur les 26 recommandées en la matière. Le quorum de 26 voix n’est pas atteint pour cautionner la tenue d’une assemblée générale ordinaire. Contrairement aux rumeurs, le secrétaire général de la Femafoot avoue que la ligue de Kayes s’est retirée des frondeurs, et Bamako (fin de mandat oblige) n’a pas la légitimité pour avoir une voix jusqu’à la mise en place d’un nouveau bureau.
Les demandeurs de l’assemblée générale extraordinaire sont: les ligues de Ségou; Gao; Tombouctou et Kidal.
Les clubs de L1: Sabana de Mopti et CSD.
Les clubs de ligue 2: US Kita (qui s’est désolidarisé après),
Associations : Union nationale des anciens footballeurs du Mali (Unafom).
Les clubs et ligues qui sont contre l’assemblée générale extraordinaire sont: les ligues de Kayes; Koulikoro; Sikasso et Mopti.
Les clubs de Ligue 1: Stade; Réal; le Mamahira AC; l’AS Police; les Onze Créateurs; l’Asom; l’AS Bakaridjan; l’AS Nianan; l’Usfas et l’ASB. Les clubs de Ligue 2: Bourou Massa; l’Office du Niger sport; l’US Bougouni; l’Asko; le Eliwidj; le Debo club et le Son ni de Gao.
Les associations: les médecins et kiné et les entraîneurs ;
Si malgré cet état de fait, les frondeurs convoquent une assemblée générale extraordinaire, les sanctions prévues vont de la suspension à la radiation, a ajouté Yacouba Sidiki Traoré.
Finalement, il faut souligner que la Fifa ne reconnait jamais deux associations dans un même pays, elle avait déjà répondu aux frondeurs lors de la première assemblée, tenue en marge de l’assemblée générale ordinaire du 10 janvier 2015. Quel sera le sort réservé à celle-là ?
Yacouba TANGARA
AG EXTRAORDINAIRE DES FRONDEURS DE LA FEMAFOOT
Le ministre des Sports joue-t-il un double jeu ?
Housseini Amion Guindo, qui a commencé avec éclat son travail à la tête du département des sports, est désormais placé dans l’œil du cyclone. Visiblement, le ministre des sports a montré sa limite pour faire venir les deux parties à la raison. Est-il juge et partie ?
En effet, en dépit de la non atteinte du quorum des frondeurs, des sources bien introduites annoncent le ministre des sports ou son chef de cabinet à l’AG illégale de la Fémafoot. Si les choses se passent comme prévues, le responsable du département des sports serait rattrapé par cette histoire. Car, cela est synonyme du non respect du mandat, un des piliers de gage du mouvement olympique et démocratique.
source : Le Prétoire
