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Afrique/Côte d’Ivoire: la justice burkinabè lance un mandat d’arrêt international contre Guillaume Soro

Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne est accusé par la justice militaire burkinabè d’avoir soutenu le putsch du général Gilbert Diendéré et de l’ex-RSP, à la mi-septembre.

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La justice burkinabè a lancé, vendredi 15 janvier 2016, un mandat d’arrêt international contreGuillaume Soro, président de l’Assemblée nationale ivoirienne. Ce mandat a été lancé dans le cadre de l’enquête sur le putsch perpétré le 16 septembre 2015 par le Général Gilbert Diendéré et des soldats de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP). «Les chefs d’accusation n’ont pas encore été dévoilés. C’est le deuxième mandat d’arrêt, en plus de celui lancé contre l’ancien président Blaise Compaoré dans l’affaire Thomas Sankara, adressé aux autorités ivoiriennes», informe le site Burkina24.org.

Régulièrement mis en cause dans les médias depuis la divulgation d’écoutes téléphoniques supposées l’impliquant dans la tentative de coup d’État au Burkina Faso, à la mi-septembre, Guillaume Soro est désormais visé par un mandat d’arrêt international émis par la justice burkinabè. «Ce mandat d’arrêt signifie qu’il est recherché par la justice burkinabè pour être entendu sur un certain nombre de faits qui lui sont reprochés», a confié à Jeune Afrique une source sécuritaire proche de l’enquête.

Il faut noter en rappel que des écoutes téléphoniques mettant en cause le président de l’Assemblée nationale et laissant entendre son implication dans le putsch ont été divulguées sur les réseaux sociaux. Le directeur de la justice militaire Sita Sangaré a révélé le 23 décembre 2015 que des écoutes téléphoniques avaient été versées au dossier du putsch, mais sans préciser le contenu et les interlocuteurs. Il avait cependant signifié que tous ceux qui sont concernés seront appelés pour être entendus.

Le Président du Burkina Faso Roch, , dans une interview sur France24 en décembre 2015, indiquait que l’affaire des écoutes téléphoniques relevait de la justice. «Je considère que c’est une question qui appartient à la justice. Je crois que la justice fera son travail et à terme, nous verrons de quoi il s’agit», déclarait-il. Mais si ces écoutes s’avéraient authentifiées, Roch Marc Christian Kaboré a indiqué que ce serait alors, de la part de Guillaume Soro, «une attitude qui sera tout à fait déplorable et inamicale à l’égard du Burkina Faso».

Onana N. Aaron

 

Source: laminute

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