D’après l’ONU, ces enfants courent « un risque élevé ou extrêmement élevé » de subir les effets du changement climatique sur leur continent, « en raison de leur exposition et de leur vulnérabilité aux cyclones, aux vagues de chaleur et à d’autres chocs climatiques et environnementaux, ainsi que de leur accès aux services essentiels ».
Selon le rapport de l’ONU, les personnes vivant en République centrafricaine, au Tchad, au Nigéria, en Guinée, en Somalie et en Guinée-Bissau sont les plus exposées aux conséquences du changement climatique.
L’ONU souligne dans son rapport que moins de 3% des financements mondiaux de lutte contre le changement climatique ciblent les enfants, appelant à une hausse de ces financements, notamment de la part du secteur privé.
Ce rapport a été publié à deux jours du Sommet africain sur le climat, qui se tiendra du 4 au 6 septembre. « Les dirigeants de tout le continent souligneront la nécessité de promouvoir des investissements accrus dans l’action climatique », a indiqué l’ONU annonçant que de hauts responsables de l’ONU, dont le Secrétaire général António Guterres et la Directrice exécutive du PNUE, Inger Andersen, seront présents aux côtés de plus de 20 chefs d’État et de gouvernement et d’autres dirigeants mondiaux attendus.