Depuis jeudi dernier, l’ancien président sud africain Jacob Zuma est condamné à 15 mois de prison ferme pour outrage à la justice. Conséquences; des violences dans certaines villes depuis l’entrée en vigueur de la peine de prison. Les rues de la capitale et du Kwazulu natal ont été prises d’assaut par des sympathisants de Jacob Zuma. A cause des débordements enregistrés, la police est descendue en masse dans les rues pour la riposte, mais n’a pas pu empêcher certains excès. Selon des médias locaux, au moins 200 personnes ont été interpellées.
Les débordements observés sont liés au refus de Jacob Zuma de témoigner devant une commission qui enquête sur la corruption d’État sous sa présidence. Ces échauffourées de quatre jours ont amenés la Cour constitutionnelle, la plus haute juridiction d’Afrique du Sud, à rouvrir le dossier ce lundi 12 juillet pour réexaminer la peine de quinze mois de prison ferme qu’elle a infligée à l’ancien président Jacob Zuma pour outrage à la justice.
Au moins six personnes sont mortes depuis samedi parmi les manifestants selon les premières informations. Le président Cyril Ramaphosa s’est exprimé à la télévision nationale lundi 12 juillet, et a appelé au calme tout en mobilisant l’armée pour un retour à l’ordre dans les rues.
Jacob Zuma est un homme politique sud africain. Il a été député à l’Assemblée nationale de 1999 à 2005 ainsi que Vice président d’Afrique du Sud. De 2008 à 2018 il devient président du pays arc-en-ciel. La fin de son mandat a été parsemé par des scandales politique et économique. A 79 ans, l’homme garde toujours sa côte de popularité en témoignent l’ampleur des manifestions de soutien qu’il a depuis vendredi dernier dans les rues sud africaines.
Source : Journal du Mali