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Afrique du Sud : un guérisseur à l’aide d’insecticide condamné

Le pasteur Lethebo Rabalago a été condamné le mercredi dernier pour avoir utilisé de l’insecticide sur le visage de certains patients. La justice sud-africaine l’a condamné à quatre années de prison ou à payer une amende de 1 500 euros.

Au début du mois de février 2018, le pasteur  Lethebo Rabalago fut accusé par le tribunal du Limpopo Nord. Il est coupable de violence à l’égard de ses fidèles. M. Rabalago utilise un insecticide sous la marque « Doom » qui signifie la « mort » ou la « catastrophe » en anglais comme remède à des maux ou à des péchés. Ce produit est utilisé sur le visage ou sur la partie troublante.

À cet effet, le tribunal l’a condamné mercredi 28 février à quatre ans de prison ou encore à payer une amende de 1 500 euros. Cette dernière proposition fut acceptée sans problème par l’accusé comme nous l’explique ici son avocat, Edmund Lubusi: « Nous avons conclu un accord selon lequel mon client versera des mensualités de 3.000 rands jusqu’au paiement complet de l’amende. »

Depuis 2016, M. Rabalago utilise cette méthode thérapeutique.  Nous nous rappelons qu’en novembre 2016, les internautes ont pu avoir accès sur la page Facebook de l’église à des photos montrant Rabalago soignant des fidèles sur la base de cette méthode thérapeutique. Dès cet instant, cette pratique n’a cessé d’entretenir des polémiques. Toutefois, le guérisseur se vante d’avoir soigné maints malades à travers cette méthode : « Des gens sont venus avec des blessures. Nous leur avons pulvérisé de l’insecticide et ils sont guéris. »

Le « Doom »  est connu pour sa dangerosité par la société de fabrication Tiger Brands. Celle-ci montra toute son indignation face à cette situation. Par ailleurs, ces attitudes de violence de la part des hommes religieux doivent être contrôlées. La plupart de ces gens se servent de la confiance qu’ont les fidèles sur eux pour s’adonner à des pratiques néfastes. Cela constitue un danger pour l’image de la religion dans nos pays.

Fousseni TOGOLA

Source: Le Pays-Mali

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