L’ancien chef d’Etat sud-africain, Jacob Zuma, condamné en juillet 2021 à une peine ferme de quinze mois de réclusion mais relâché pour raison de santé après deux mois de détention, fait tout son possible pour ne plus retourner en prison et a sollicité ce lundi, l’annulation par la justice d’une décision de son renvoi au cachot.
D’après les avocats de l’ex-dirigeant sud-africain, son état de santé demande des soins qui ne peuvent être dispensés en réclusion. Ce collectif a donc plaidé lundi pour que Jacob Zuma, 80 ans, soit maintenu en liberté conditionnelle.
Me Maribolla Mphahlele a affirmé lors de l’audience en appel à Bloemfontein, que Zuma qui a présidé aux destinées de l’Afrique du Sud de 2009 à 2018, souffre à présent «d’une maladie terminale ou d’une condition chronique et progressive».
Pour rappel, Jacob Zuma a été condamné en juillet 2021 pour outrage à la justice après avoir refusé maintes fois de comparaître devant une commission d’enquête sur la corruption à grande échelle, pendant ses mandats présidentiels.
Mais, deux mois plus tard, le directeur des services pénitentiaires, soupçonné de faire partie de ses proches, l’a relâché pour des raisons de santé.
Depuis, la justice sud-africaine essaye en vain de le renvoyer en prison afin qu’il termine de purger sa peine en attendant l’issue des autres procès dans lesquels il est poursuivi pour des affaires de malversation, de corruption et de détournement de fonds publics.