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Afrique du Sud, Jacob Zuma sous la menace d’un vote sanction

En pleine crise économique, avec un taux de chômage officiel à près de 27 %, l’opposition a bataillé ferme contre le président ces derniers mois dans l’enceinte du Parlement, dénonçant la corruption et les prébendes. Mais sera-t-elle en mesure de prendre à l’ANC de grandes municipalités en dehors de son bastion du Cap, c’est toute la question. Pour permettre à chacun de faire son choix, le Mail and Guardian soumet au détecteur de mensonges les arguments de campagne des différents partis…

president sud-africain jacob zuma

Ainsi quand Zuma affirme que 95% des Sud-Africains ont accès à l’eau courante contre 50 % en 94… et bien le président triche doublement. Lorsque l’ANC a pris le pouvoir déjà près de 80 % de Sud-Africains étaient raccordés au réseau d’eau. Et on est en 2016 en dessous de 90 %… Du côté de l’Alliance Démocratique on s’arrange aussi avec les chiffres sur le chômage. Midvaal, que gère le parti, serait deux fois moins touché que le reste de la province du Gauteng selon l’AD. C’est faux aussi, affirme le journal… Enfin et le tableau sera complet, Julius Malema lui aussi ment lorsqu’il affirme qu’il augmentera les allocations pour les jeunes et les personnes âgées. Dans le système sud-africain, cela ne relève pas des municipalités.

Le site Africa News rappelle l’enjeu racial du vote, trois ans après la mort de Mandela.

L’opposition reproche à l’ANC d’avoir joué la carte raciale durant la campagne. « L’ANC dit que “si on est noir, on doit voter pour ce parti”, a déclaré le chef de file de l’Alliance Démocratique lors d’un meeting électoral à Johannesburg la semaine dernière. Je ne sais pas pour vous, a poursuivi Mmusi Maimane mais ce n’est pas l’Afrique du Sud que nous voulons. Pour moi, cela s’apparente à du racisme ». De son côté Jacob Zuma accuse l’opposition d’avoir « la même haine » contre les Noirs que le gouvernement d’apartheid… Ils ne pensent pas que les Noirs peuvent diriger, dit le président. L’ANC n’est guère plus tendre qualifiant l’Alliance démocratique de « parti blanc fondé sur l’idéologie de la suprématie raciale ».

Qui se souvient encore du drame de Yaguine et Fodé ?

Le titre s’affiche en une de Guinée Conakry Infos. Yaguine Koita et Fodé Tounkara passagers clandestins du vol Conakry Bruxelles retrouvés morts de froid dans le train d’atterrissage de l’avion. C’était en août 1999. Deux adolescents qui dans une lettre incroyable de maturité appelaient les responsables européens au secours… « Depuis ce cri de désespoir, écrit Guinée Conakry Infos, aucune démarche n’a été entreprise pour donner un sens au sacrifice des deux adolescents ». Que faut-il de plus pour inciter nos décideurs à changer l’ordre des choses ? Et l’éditorialiste du journal rappelle : « la Méditerranée est devenue le cimetière des migrants. Dans l’indifférence de l’Union africaine et des chefs d’Etat. »

Plus de 4000 migrants morts depuis le début de l’année en Méditerranée l’information est à la une du Soleil au Sénégal, qui précise que les drames se sont déroulés essentiellement au large de la Libye.

La Libye justement : a-t-on pensé cette fois au service après-vente ?

Question posée par l’Observateur Paalga au Burkina à propos des bombardements américains sur la ville de Syrte pour en déloger les djihadistes de l’organisation de l’Etat islamique.

Certes, écrit le journal, les puissances occidentales ne pouvaient pas abandonner la Libye à son sort, « mais se pose d’ores et déjà la question de savoir ce que vont devenir ces terroristes quand ils auront été neutralisés. Le risque est grand que les survivants se redéploient dans les pays voisins comme le Mali, le Niger ou l’Algérie (…). Il y a cinq ans la désagrégation du pays de Kadhafi avait contribué à déstabiliser le vaste ensemble sahélo-saharien. Aujourd’hui, il faut craindre que la débandade programmée des combattants de l’EI ne soit source d’insomnies pour les dirigeants de la région. »

L’Observateur qui donne la parole au patron du Capuccino

Le propriétaire du restaurant qui a perdu une partie de sa famille dans les attaques terroristes du 15 janvier dernier à Ouaga annonce pour le 15 janvier 2017 la réouverture de l’établissement : « Je veux, dit-il, aller contre l’inacceptable ». Ce qui a également emporté sa décision, c’est le désarroi dans lequel se trouvent aujourd’hui encore ces anciens employés, or « ils méritent qu’on leur redonne une chance ». Enfin « l’attaque qui a eu lieu à Nice m’a poussé à ne pas accepter ce qui s’est passé chez nous à Ouagadougou. On doit relever nos manches et continuer à nous battre ».

 

Source: RFI

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