Une nouvelle motion de censure contre le président sud-africain Jacob Zuma a été déposée mardi au Parlement. Celle-ci a aussitôt été bloquée par les députés du parti au pouvoir, l’ANC, qui sont majoritaires. Mais il s’agit tout de même de la seconde motion en l’espace d’un mois.
Encore une semaine difficile pour le président Jacob Zuma. Le chaos a encore éclaté mardi après-midi au Parlement, alors que l’opposition tentait de déposer une motion de censure contre le dirigeant sud-africain.
Le chef de file de l’alliance démocratique Mmusi Maimane a interpellé les députés du parti au pouvoir sur les différents scandales qui entourent le président Zuma, les appelant à voter avec leur conscience. « Mais ce qui est encore plus triste c’est que vous êtes prêts à voter pour un homme prêt à détruire les institutions démocratiques afin qu’il puisse échapper à ses responsabilités. Vous allez voter pour un homme dont le parti pense qu’il est au-dessus de la Constitution. Un homme qui pense être au-dessus de la loi », a-t-il lancé au Parlement.
S’en est suivi près de deux heures de débat houleux avant que la motion de censure ne soit rejetée par la majorité. Il s’agit de la deuxième en moins d’un mois. Un affront public envers un président contesté.
Lundi, l’opposition a annoncé son intention de poursuivre en justice le président qui refuse toujours de rembourser les 19 millions d’euros dépensés par l’Etat pour rénover sa résidence privée.
