En prélude au renouvèlement des comités de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM), des affrontements avec tirs d’armes et coups de coupecoupe ont eu lieu hier, lundi 12 octobre 2020 entre étudiants à la Faculté des Sciences Techniques (FST) et à l’Institut Universitaire de Gestion (IUG) sur la colline de Badalabougou, communément appelée Colline du savoir.
Au cours de ces mêlées, cinq (05) personnes ont été blessés avant qu’ils ne soient dispersés par les forces de l’ordre. Les blessés de l’UIG ont été amenés au 4èmearrondissement en attendant l’arrivée des sapeurs pompiers pour l’évacuation en urgence. Des voix se lèvent de plus en plus pour la suppression de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM). Il est temps de procéder à la dissolution de cette association qui ne fait que compromettre l’avenir des élèves et étudiants pour des fins inutiles.
Un professeur qui était sur place a déclaré que ’’les étudiants tirent les uns sur les autres. Sans une solution définitive, nous n’irons plus enseigner’’
La seule solution définitive c’est la dissolution pure et simple de cette association qui est loin de défendre la cause des élèves et étudiants du Mali. Ses membres passent tout leur temps à s’affronter avec des armes à feu, des machettes. Personne ne réagit : ni les parents, ni les autorités.
L’Association des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM) est devenue une sorte de réseau de mafia. Elle n’est plus là pour défendre les intérêts des élèves et étudiants mais plutôt les intérêts des membres. Pour la refondation du Mali, les autorités de la transition doivent se pencher sur la dissolution de cette association qui ne cesse de semer la terreur dans le milieu estudiantin. Elles doivent prendre des mesures radicales pour sa dissolution. L’AEEM est devenu un cauchemar pour les étudiants qui veulent étudier. La cause formelle de l’étude s’est transformée en fins économiques.
YOUSSOUF KONATE
Source : le soir de bamako