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Affrontement policier au GMS : Radiez ces soi-disant policiers

Si Dioncounda Traoré et son Premier Ministre savent s’acharner sur un journaliste pour avoir publier une lettre ouverte venant d’un officier malien au front , pour incitation à la révolte, que dire de ce qui est arrivé au GMS, en pleine guerre et pendant que l’Etat aidé par des étrangers ploie sous le coup de l’état d’urgence ?

 

Un soldat républicain en mission commandée  est resté dans le feu de l’action, tué par des balles normalement destinées aux djihadistes, mais honteusement utilisées ici à Bamako pour de basses raisons. Siméon Keita, ses supposés ou réels mentors et tous ceux qui se reconnaissent en lui, en ces ambitions, doivent payer. La police nationale du Mali a besoin d’un vrai formatage, en commençant bien entendu par la fusion des deux syndicats en une et seule entité. Trop, c’est trop, la police malienne, pardon sa frange incontrôlable a touché le fond. N’obéissant à aucune autorité et ne faisant  qu’à sa tête, pardon à ses intérêts égoïstes et mercantilistes, les tenants du syndicat dit proches de l’ex-junte, en une seule année, auraient posé plus d’actes répréhensibles que les vrais auteurs du coup d’état manqué du 22 mars.

Passant sous silence tout ce qu’ils auraient perpétré dans les heures et jours qui ont suivi le putsch, ce groupe offre et continue d’offrir plus l’image d’une milice parallèle que d’une force de sécurité disciplinée, organisée et vouée à la défense des intérêts des populations aux noms  desquelles, il existe.

La goutte d’eau qui a fait déborder le vase, est venu de la présidence de la république, avec la signature d’un décret portant nominations de fonctionnaires  à des grades qui, assurément n’étaient pas les leurs. Depuis, c’est le laisser aller, le désordre, l’indiscipline dans le camp de ceux qui pensaient jusqu’à ce samedi, que l’Etat du Mali leur doit une dîme d’accointance avec les putschistes du 22 mars.

Siméon Keita, où qu’il se trouverait, doit être interpellé et remis à la justice, à moins que ces mentors supposés ou réels n’exercent leur sempiternelle pression sur Dioncounda Traoré. Mais gare à celui ou ceux qui seraient tenter de libérer qui que ce soit en catimini, même si la SE, on le sait, continue de rouler pour le Capitaine Amadou Haya Sanogo.

Sory de Motti

 

Le GMS sous contrôle des militaires

Des tirs à balles réelles entre les policiers du GMS

Jeudi soir vers 19h à la grande surprise des habitants des quartiers riverains, (Badialan, N’Tomikorobougou) des bruits de tirs à balles réelles ont empêché ceux-ci de dormir aisément. C’était un affrontement entre les policiers du même camp. Au moment où la communauté internationale s’est fortement mobilisé pour libérer notre pays et envisage les solutions d’après guerre, des porteurs d’uniformes du même corps gaspillent nos munitions, s’affrontant entre eux.  Selon les personnes que nous avons pu approcher,   «Cette querelle aurait commencé,  jeudi dernier vers 19h. On n’a pas pu dormir hier soir à cause des bruits des balles. C’est pour cela que nous les habitants du quartier, on s’est réuni en groupe héroïque pour aller braver ces tireurs. Ils nous ont fait savoir qu’ils ne reprennent plus. Mais à notre grande surprise, le lendemain, ils ont encore repris, il a fallu l’intervention des militaires pour mettre fin à ces affrontements.» Bilan, un mort du côté des militaires.

Drissa Keita

 

SourceLa Nouvelle Patrie

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