Son intervention a permis d’interpeller 2 étudiants et de saisir des armes blanches et à feu saisies.
Depuis, quelques années, l’Espace scolaire et universitaire est devenu un champ où c’est la loi de la jungle qui prévaut. Une telle situation entraîne des violences dans le milieu estudiantin, avec souvent pour conséquence de morts d’hommes et de blessés.
Compte tenu de la persistance du phénomène, les plus hautes autorités, à travers le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a organisé plusieurs foras pour tenter de situer les responsabilités et circonscrire le mal. Des descentes des forces de sécurité dans les campus universitaires ont permis de saisir des armes à feu et d’armes blanches.
Cependant, malgré la bonne volonté des autorités de la République à assainir le milieu, le problème persiste, avec un affrontement entre étudiants de la FAST (Facultés des Sciences Techniques). Ce fut le cas le lundi dernier, sur la colline de Badalabougou aux environs de 12 heures, où les étudiants ont livré entre eux de violents combats.
Informé de la nouvelle, le commissaire du 4ème arrondissement, Ibrahima Kébé et ses hommes ont intervenu pour éviter le pire. Ainsi, grâce à cette intervention rapide et efficace du commissariat de police du 4ème arrondissement de Bamako, la situation a été maitrisée et le calme est revenu et des interpellations faites.
En effet deux étudiants, Moïse Ouanama Kassogué et Abdramane Maïga, tous en 1ère année à la FAST, ont été interpellés. Il leur a été reproché d’être en possession de deux pistolets (automatique et de fabrication artisanale). Aussitôt, une fouille a permis de saisir d’autres armes blanches (machettes, couteaux, matraques).
Une enquête a été ouverte sur les instructions du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la Commune V du District de Bamako, pour situer les responsabilités.
Il est malheureux de constater que des armes ont désormais remplacé les matériels didactiques dans nos écoles. Il incombe à la police de procéder à des contrôles et fouilles inopinés en vue de mettre fin à ce phénomène.
Diakalia M Dembélé