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Affaire « piratage » du compte twitter de la présidence de la République : -Tiégoum Boubeye Maiga condamné à un an de prison avec sursis -La constitution de N’deye Sissoko comme partie civile jugée « irrégulière »

Le tribunal de grande instance de la commune III du district de Bamako a rendu son verdict hier, mardi 11 février 2020, dans l’affaire du tweet de Tiégoum Boubeye Maiga sur le compte de la présidence de la République du Mali. L’intéressé a été condamné à un an de prison avec sursis et le paiement d’une amende d’un franc symbolique.

L’affaire de la publication sur le compte twitter de la présidence de la République est close et l’auteur, Tiégoum Boubeye Maiga,  est retourné en famille hier, dans la journée. En effet, le tribunal de grande instance de la commune III du district de Bamako a rendu son délibéré, mardi dernier. L’auteur du tweet, Tiégoum Boubeye Maiga, qui a reconnu dès le début son tort et a défendu que c’était « une erreur de manipulation », a été condamné à un an de prison avec sursis et au paiement d’un (1) franc symbolique. « À défaut d’obtenir une relaxe pure et simple, nous nous contentons de ce sursis qui permettra à notre client de retrouver sa liberté et de rentrer à la maison pour s’occuper des siens », a déclaré Me  Aliou Abdoulaye  Touré, un des avocats de la défense, au sortir du tribunal.

Quant aux faits reprochés à Tiégoum Boubeye Maiga par la partie civile, ils ont été requalifiés par le tribunal. Au lieu de :« accès frauduleux à un système d’information et introduction frauduleuse de données dans un système bamada.net d’information », l’infraction retenue contre l’ancien patron de la cellule de la communication de la présidence de la République, c’est : « Usurpation d’une fonction numérique ». « Les faits aussi ont été requalifiés. Le juge a requalifié les faits en retenant une infraction qui ressort de l’article 58 de la Loi sur la cybercriminalité et qui parle d’usurpation d’une fonction numérique. C’est l’infraction retenue par le juge et c’est sur la base de cette infraction que le tribunal a condamné notre client à un an avec sursis », a précisé Me Touré face aux journalistes présents au procès.

Par ailleurs, le tribunal de grande instance de la commune III du district de Bamako a jugé « irrégulière » la constitution de N’deye Sissoko comme partie civile. « Le jour de l’audience, nous avons commencé par cette observation préliminaire, parce que nous étions et sommes convaincus que la constitution de N’deye Sissoko comme partie civile était irrégulière.  Sur ce point, le juge nous a parfaitement suivis en application des dispositions de l’article 408 du code procédure pénale ».

Il faut rappeler que l’ancien conseiller à la Communication du président de la République a été placé sous mandat de dépôt et déféré à la Maison centrale d’arrêt de Bamako depuis le 9 janvier 2020. Cela après avoir reconnu être l’auteur du tweet sur le compte de la présidence de la République.

Boureima Guindo

Source: Journal le Pays- Mali

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