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Affaire « Frais supplémentaires imposés sur les colis entrant en CI » : Dhl regrette une erreur et s’engage à rembourser les clients

Nous indiquions dans notre publication du jeudi 11 octobre 2018 que, désormais, chez Dhl, il faudra débourser 17 000 Fcfa (surcharge) de plus que les frais habituels qui étaient prélevés pour l’expédition de colis vers la Côte d’Ivoire.

La compagnie, en effet, vient d’indiquer à l’Agence Ecofin qu’il s’agissait plutôt d’une erreur. Le service client de Dhl basé à Bâle (Suisse) a déclaré à la rédaction de ce journal en ligne que depuis le 28 avril 2016, « le Conseil de sécurité des Nations Unies a mis fin aux sanctions contre la Côte d’Ivoire ». Par conséquent, la compagnie, également, avait suspendu dès le 1er août 2016, la mesure de surcharge qui pesait sur les envois de colis vers la Côte d’Ivoire, en retirant le pays de la liste des pays « à risque » ou encore des « destinations restreintes ».

Cependant, la messagerie avait « omis d’implémenter cette modification » dans le système de facturation utilisé pour les points de service Dhl Express. C’est cette erreur technique qui justifie le prélèvement, depuis 2 ans, de la surcharge (taxe supplémentaire) de 17 000 Fcfa sur chaque envoi de colis en direction de la Côte d’Ivoire. La compagnie, qui reconnaît, par le biais de son service client, avoir perçu indûment de l’argent de la part de sa clientèle, se dit disposée à procéder à un remboursement du trop-perçu.

Selon le « guide des services Dhl express 2018 », que L’inter avait consulté, la compagnie, en effet, spécifie qu’elle se réserve le droit d’appliquer, sous certaines conditions, « des surcharges pour activité exceptionnelle ». Elle réévalue « régulièrement les montants de ces surcharges afin qu’ils soient en adéquation avec les coûts associés, et s’efforce de faire en sorte que ces frais soient justifiés et raisonnables pour ses clients », lit-on. La compagnie explique qu’une surcharge s’applique à tous les envois à destination de pays jugés comme étant à risque pour diverses raisons : guerre, troubles civils, menace terroriste, criminalité élevée. Les destinations concernées, et qui sont formellement inscrites dans le « guide 2018 », sont l’Afghanistan, l’Irak, le Mali, le Niger, le Sud Soudan, la Syrie et le Yémen.

D’autres catégories de pays sont également confrontés à de telles situations. Il s’agit notamment des pays soumis à des restrictions commerciales imposées par le Conseil de sécurité de l’Onu. Pour cette catégorie, on note la République Centrafricaine, la République Démocratique du Congo, l’Érythrée, l’Iran, l’Irak, la Corée du Nord, la Libye, la Somalie, le Soudan, la Syrie et le Yémen ; ainsi que les pays soumis à des restrictions commerciales imposées par l’Union européenne. Dhl a listé, pour cette catégorie, l’Afghanistan, la Biélorussie, le Myanmar, le Zimbabwe, le Sud Soudan et le Liban. Une surcharge (frais supplémentaires) s’applique pour les envois de marchandises à destination de ces pays.

 

Elysée LATH

Linfodrome

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