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Affaire FIMBA contre Tiken Jah Fakoly : Les festivaliers réclament 9 600 000 FCFA à l’artiste

Les avocats Maitre Oumar Tounkara, et son collègue Maitre Moriba dit Tiémoko Traoré du Cabinet Maya,  étaient  devant  les journalistes le Samedi  27 septembre  dernier  à la Maison de la presse  au nom de FIMBA (Festival international de musique de Bamako)  pour  donner des éclairages sur l’affaire qui les oppose à  l’artiste chanteur  Moussa Doumbia alias Tiken Jah Fakoly.

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Selon les conférenciers l’objectif de la rencontre est d’une part d’apporter un démenti formel sur les récentes (déclarations) faites par  Tiken Jah sur les réaux sociaux, et d’autre part rappeler que la FIMBA ne demande que l’application de la décision de justice qui condamne le chanteur à leur payer la somme de neuf millions six cent mille FCFA à titre de frais de cachet, de transport, d’hébergement et de sécurité.

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En effet, dans ses explications de la situation, Me Tounkara  a rappelé que depuis quelques jours, la star du Reggae tient des « propos discourtois à l’égard d’honnêtes citoyens maliens » dans le but de créer une atmosphère désagréable, afin « de se soustraire à l’exécution d’une décision de justice qui l’a condamné», et « troubler la quiétude sociale et l’ordre public ».

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Rappelant les faits du différend, le conférencier a déclaré que tout est parti du non respect par Tiken Jah des engagements contractuels qui le liaient à FIMBA, conclus le 30 août 2004 entre l’artiste et le représentant de FIMBA, Moussa Kouyaté. Le contrat stipulait que Tiken Jah devait se produire dans le cadre du FIMBA. Chose que l’artiste n’a pas respecté a souligné l’avocat. « Le chanteur a été défaillant dans l’exécution du contrat, c’est pour cela que l’affaire a été portée  devant le tribunal de la CVI aux fins de réclamation de somme et réparation de préjudice. Condamné en premier ressort à payer  la somme de 9 600 000 FCFA, la cour d’appel de Bamako dans son arrêt no 194 du 12 Avril dont copie nous a été remise par les conférenciers, a annulé les 5 millions de dommages confirmé en première, mais  également maintenu les 9 600 000 FCFA.

Le conférencier  s’est dit surpris que Moussa Doumbia continue à tenir des propos incohérents, malgré le rejet par ordonnance n° 884 du 11 juillet 2017 par le Tribunal de la C V de sa demande d’octroi d’un délai de grâce.

A la question de savoir pourquoi réveiller cette affaire maintenant, après une plusieurs années de silence, Me répond que c’est parce que le président de la République de l’époque avait calmé le jeu et « on nous avait promis de marquer une pause et que nous seront payés, mais malheureusement, ce n’est pas encore le cas aujourd’hui. C’est pour vous dire que l’exécution poursuivie contre lui est faite sur la base d’une décision de justice définitive» a-t-il dit. Ils on fini leur intervention en rappelant l’adage selon lequel nul n’est au dessus de la loi. Il s’ensuit que « la loi s’applique dans toute sa rigueur de façon impersonnelle » conclu le conférencier.

 

Mohamed Naman Keita

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