Très préoccupé par le problème des deux Facultés de médecine privée, le Comité Aeem de la faculté de Médecine et d’Odontostomatologie et de la Faculté de Pharmacie, de l’Université des Sciences, Techniques et Technologiques de Bamako (USTTB), a introduit une requête en bonne et due forme auprès du Médiateur de la République. Cela, à propos des deux Facultés privées de médecine, à savoir, l’Université Kankou Moussa (chez Bayo) et l’Université Scientifique Libre de Bamako (chez Garba). Le ministre Dicko a été interpellé et sera à la barre le 10 décembre prochain.
«Nous ne manquerons d’aucune occasion pour nous faire entendre. Après de nombreuses correspondances envoyées aux différents ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, depuis le temps de Mme Siby Ginette Belgrade, jusqu’ à nos jours, nous n’avons jamais eu de réponse claire. C’est pourquoi, nous avons saisi le Médiateur de la République pour que toute la lumière soit enfin faite sur ce dossier qui nous préoccupe beaucoup», a martelé le jeune Doua Sissoko.
Avant de nous expliquer que la situation prend de l’ampleur de jour en jour. «La création de ces écoles privée de médecine joue sur la qualité de notre formation qui n’est déjà pas acceptable. Le cadre de travail (10 étudiants par classe) et les moyens mis à notre disposition les favorisent beaucoup. Tout cela peut être acceptable. Sauf que ces étudiants ne sont pas être assujettis au Numerus clausus, contrairement à nous. Sont-ils plus Maliens que nous ? Le seul fait d’avoir beaucoup d’argent, leur donne ce droit ? La réponse est claire et net : Non, non et non. Nous sommes tous des Maliens et nous devons tous avoir les mêmes droits. Cela, malgré nos différents conditions sociales», explique Doua Sissoko.
A l’en croire, lui et ses camarades ont été trompés et trahis par certains professeurs. Selon lui, le projet d’école privée de médecine consiste en une mafia organisée par des individus qui se fichent de leur avenir. Il a également dévoilé que les professeurs dont il s’agit, ont fait plusieurs semaines de grève. En exigeant l’instauration du Numérus Clausus à la FMPOS, sous prétexte que l’encadrement des étudiants devenait impossible dans les hôpitaux.
En attendant le verdict de l’EID du 10 décembre prochain, le Comité Aeem de la FMOS, FA-PHA/USTTB, de commun accord avec le bureau de Coordination nationale, ira jusqu’au bout, selon le N°1 des étudiants desdites Facultés.
ENI/ABT
Les professeurs menacent de ne plus encadrer les étudiants finalistes…
A l’Ecole d’ingénieurs Abdrahamane Baba Touré de Bamako, les cours se déroulent normalement. Et tout va très bien dans l’ensemble. Des réaménagements ont été faits au niveau de la salle informatique. Des poubelles ont été installées partout dans la cour de l’école. L’arrêté pour les heures supplémentaires des professeurs au titre de l’année universitaire 2012-2013 a été signé.
Cependant, le non-paiement des frais d’encadrement des projets de fin d’étude des étudiants n’est toujours pas effectif. Et rien ne semble indiquer que ce serait pour bientôt. C’est pourquoi, les professeurs, selon une source proche de l’administration, ont décidé de ne plus encadrer les étudiants tant qu’ils ne sont pas mis dans leurs droits.
A noter que l’encadrement des étudiants débute à partir du mois de février 2014. D’ici là, nous osons espérer que les autorités compétentes trouveront une solution adéquate à ce problème au niveau de l’ENI/ABT.
FDPU
Un bras de fer oppose l’administration au comité Aeem
A la Faculté de Droit Public de l’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako, le torchon brûle entre les responsables administratifs et les membres du Comité Aeem. La raison dudit bras de fer, à en croire nos sources, serait due au fait que les étudiants n’ont pas apprécié que l’administration affiche les résultats des réclamations, avant de les consulter. En plus, ils estiment que lesdites réclamations sont mal traitées.
Les membres du Comité Aeem, pour manifester leur mécontentement, ont tout d’abord déchiré les résultats des réclamations affichés par l’administration, avant de les brûler. Après cela, ils ont sommé tout le monde de vider les lieux pendant une semaine. Après avoir reçu l’information, le Recteur Abdoulaye a entamé des démarches pour que tout redevienne normal. Ce qui fut fait, mais seulement pendant quelques jours. Car, les responsables du Comité Aeem ont interdit à l’administration d’afficher les résultats, sans leur consentement. Selon une source proche de l’administration, le comportement des membres du Comité Aeem par rapport à ce sujet, est inadmissible. Toujours selon la même source, les étudiants font du mal à eux-mêmes, par méconnaissance, car chaque jour de grève joue en leur défaveur.
Par ailleurs, une source proche de l’Aeem nous révèle que l’administration de cette Faculté ne leur (étudiant) accorde pas d’importance. Et prend toujours des décisions qui les concernent, sans jamais les consulter. Avant de signaler que les réclamations ont été mal traitées.
De toutes les manières, pour la bonne marche des choses, il revient à chaque partie de jouer pleinement sa partition, pour pouvoir remettre sur les rails la Faculté qu’on traite de plus problématique dans notre pays.
KANTAO Drissa
SOURCE: Le Flambeau