La peine de mort s’applique de plus en plus sur l’ex-territoire des pharaons (Égypte). En effet, en date du 20 février, neuf personnes ont été exécutées sur ce territoire pharaonique. Ce, dans une affaire portant sur l’assassinat du procureur général égyptien, Hisham Barakat. En date du 13 février, trois personnes reconnues coupables du meurtre d’un officier de police, le général Nabil Farrag, ont reçu des peines de pendaison à leur tour. Courant du même mois de février et précisément le 7, trois autres hommes se sont vus appliquer cette peine de mort au sujet du meurtre du fils d’un juge. Pour le cas relatif aux 15 personnes exécutées, les données provenant d’une publication sur le site des Nations-Unies attestent que lesdites personnes exécutées disaient devant les tribunaux qu’elles avaient été kidnappées pendant de longues périodes. S’exprimant sur le sujet, le porte-parole du Haut-commissariat onusien, Rupert Colville, a tenu ces propos : « Il est fort à craindre que les garanties d’une procédure régulière et d’un procès équitable n’aient pas été respectées dans tout ou partie de ces affaires, et que les très graves allégations concernant le recours à la torture n’aient pas fait l’objet d’enquêtes approfondies ». Suivant son message, Colville indique aussi que « le HCDH a rappelé que dans les pays qui autorisent toujours la peine de mort, les procès en cas de peine capitale doivent respecter les normes les plus strictes en matière d’équité et de respect de la procédure, de manière à éviter toute erreur judiciaire qui pourrait priver des innocents de leur droit à la vie ». Après avoir appelé l’Égypte à mener des enquêtes crédibles, indépendantes et impartiales sur toutes les allégations de torture enfin de prendre des mesures nécessaires pour éviter la violation des normes établies, M. Colville termine en faisant passer ce message : « Nous exhortons les autorités égyptiennes à mettre un terme à toutes les exécutions, à examiner toutes les affaires en suspens impliquant la peine de mort, conformément aux obligations internationales du pays en matière des droits de l’homme ».
Source: Le Pays