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Affaire des 1000 tracteurs : De quoi le gouvernement a-t-il peur ?

Le Parena charge, le gouvernement s’en défend, sans jamais réussir à apporter la preuve du contraire. Vous aurez compris, il s’agit de l’affaire des 1000 tracteurs du Président IBK.

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Dans ce dossier, le parti du Bélier blanc accuse le gouvernement, à travers le département du Développement Rural, de surfacturation, de délit d’initié, et de rétro-commission portant sur plusieurs milliards de francs CFA. On tente vainement, du côté du gouvernement, de se justifier, quant au respect des procédures d’attribution du marché, mais côté surfacturation et de rétro-commission, point de discutions. Les éléments de preuve jusque-là avancés par le gouvernement sont balayés d’un revers de main par le Parena. Mieux, comme convaincu de ce qu’il avance, le parti du Bélier blanc invite le gouvernement  à un débat contradictoire public sur la question. Une invitation que le gouvernement passe sous silence, exacerbant ainsi un climat de suspicion sur la question. De quoi le gouvernement a-t-il donc peur ?

S’interrogent nombre de nos compatriotes qui ont du mal à comprendre l’attitude de nos gouvernants sur un sujet aussi capital que celui portant sur la gestion du denier  public. Après donc l’affaire de l’avion, des engrais frelatés, voilà le scandale des 1000 tracteurs. Pour nombre de nos compatriotes, les accusations du Parena offrent une occasion au gouvernement de prouver qu’il a désormais intégré les règles de la bonne gouvernance dans ses mœurs, après tous les scandales précédents qui ont failli mettre notre pays à genou. Ceux-ci ne comprennent donc pas le refus du gouvernement à aller au débat proposé par le parti de Tiébilé Dramé. Ce dernier, d’après nos sources, a d’ailleurs décidé de saisir le Bureau du Vérificateur Général sur la question. Reste que ce bureau accepte de se saisir du dossier pour que les maliens connaissent les tenants  et les aboutissants de ce sulfureux dossier. D’après les textes, tout citoyen peut saisir le BVG en cas de constat de dilapidation des ressources publiques. Va-t-on, à l’issue de ce processus, découvrir de l’âne sous la moustiquaire ? Attendons de voir !

Adama S. DIALLO

 

Source: L’annonce

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