Le chef du parti du bélier blanc semble déjà oublier l’affaire de Petit Monsieur. Invité sur le plateau de France 24, Tiébilé Dramé a confié que ses relations avec IBK avant qu’il ne fasse son entrée dans le gouvernement étaient courtoises.
L’opposant le plus virulent à IBK lors de son premier mandat avait pour nom Tiébilé Dramé. Lui qui ne ratait pas d’occasions pour dénoncer le régime IBK, au point que le Président de la République l’a une fois traité de « Petit Monsieur ». « J’étais un opposant déterminé. Je le confirme, mais dans la courtoisie et dans le respect. C’est ce qui a permis aujourd’hui que nous nous sommes retrouvés, parce que cette opposition ferme déterminée s’est faite dans la courtoisie et dans le respect des uns et des autres », a confié hier lundi l’ancien opposant et actuel chef de la diplomatie malienne à nos confrères de France 24.
Evoquant sa position favorable aux dialogues avec les terroristes quand il était opposant, Tiébilé Dramé dit désormais s’aligner derrière la position du gouvernement. « Je le dis et je le répète, au jour d’aujourd’hui, la position du gouvernement partagée par nos voisins et nos partenaires, est qu’il n’est pas envisagé de dialoguer avec ceux qui écument le centre du Mali. Je pense que, pour l’instant, il est bon de s’en tenir à ça parce qu’en la matière il n’y a pas de position personnelle qui prévaut ni de position partisane. Je pense qu’il est extrêmement important de s’en tenir à cela pour le moment », a précisé le ministre des Affaires étrangères.
Sur la question de la présence et le désarmement des groupes d’autodéfense dans le centre du pays, Tiébilé a répondu que ces groupes étaient nés dans le but de défendre les communautés face aux actions des groupes terroristes. « Si ces milices d’autodéfense ont pu commettre ça et là des actions qui sont répréhensibles ; et si elles continuent dans les dérives constatées à Ogossagou et à Sobane Da, il est évident que des mesures fortes doivent êtres prises pour les contenir », a-t-il clamé. Avant de les encourager à s’inscrire dans la logique de la paix. « Mais si elles reviennent à leurs missions d’autodéfense et dans une logique de paix comme semblent si être engagées depuis la première semaine du mois de juillet à la suite de la visite du chef du gouvernement et des initiatives prises par le secrétaire permanent chargé du cadre politique de gestion. En ce moment c’est une initiative dynamique de paix qu’il faudra observer. Certains de ses groupes parlent au nom des communautés qui aspirent à la paix », a-t-il ajouté….Lire la suite sur Aumali
Oumar B. Sidibé
Source: L’indicateur du Renouveau